lundi 9 mai 2016

Juste avant le bonheur


Auteur : Agnès Ledig
Editeur : Pocket
Collection : Best
Parution : 2 octobre 2014
Pages : 326
EAN-13 : 9782266250627

Cela fait longtemps que Julie ne croit plus aux contes de fées. Caissière dans un supermarché, elle élève seule sont petit Lulu, unique rayon de soleil d'une vie difficile. Pourtant, un jour particulièrement sombre, le destin va lui sourire. Ému par leur situation, un homme les invite dans sa maison du bord de mer, en Bretagne. Tant de générosité après des années de galère : Julie reste méfiante, elle n'a pas l'habitude. Mais pour Lulu, pour voir la mer et faire des châteaux de sable, elle pourrait bien saisir cette main qui se tend...


Mon avis

Cadeau de la part de ma Virginie, je sais qu’elle aime beaucoup l’auteure Agnès Ledig, et par hasard je me suis penchée vers cette lecture, un soir.

J’ai rapidement plongé dans l’histoire de Julie, Paul, Jérôme et Ludovic. C’est tendre et plein de bons sentiments. On s’attache rapidement à cette jeune mère de 20 ans et son fils de 3 ans. Le style est fluide et agréable, on glisse facilement dans le récit.

Julie est un personnage attendrissant, qui est devenue maman par accident à 17 ans. À 20 ans,elle peine à joindre les deux bouts et doit se contenter de son petit boulot de caissière pour faire vivoter son fils comme elle peut. Sur un coup de tête, elle décide de partir en vacances en Bretagne avec Paul. Le personnage de Julie m’a à la fois plu et déplu. C’est-à-dire que j’ai aimé sa spontanéité et son courage, et en même temps elle m’a soulée pour les mêmes raisons… Oui, pas du tout contradictoire la chose. Je sais.
Mon petit coup de cœur « personnage » va à Paul, l’homme grâce à qui tout se produit finalement. Il m’a fait rire dans sa manière de ne pas savoir gérer sa vie, alors que sa femme le quitte. Il se retrouve perdu et ne sait même pas qu’il faut peser ses fruits au supermarché. On sent que c’est le bon gars, qui souhaite faire plaisir autour de lui, rendre service, et pourquoi pas, faire revivre une mère et son fils complètement démunis.

Puis arrive L’événement du roman. LE truc qui m’a à la fois émue et énervée (ah je vous le dis, je ne suis que contradiction pour cette lecture). Car d’un côté j’ai trouvé cela triste, et vraiment émouvant. Et en même temps, j’avais l’impression que c’était voulu : « je vais mettre ça là, pour faire pleurer dans les chaumières » je suis sûrement un peu dure dans mes propos, mais ça me faisait penser aux films tire-larmes. Ils sont faits pour nous faire pleurer. Et du coup, on se concentre pratiquement uniquement sur cet élément déclencheur. Autant des fois, c’est vraiment bien amené et je suis convaincue. Autant des fois, ça fait un peu tache. Et pour le cas de « Juste avant le bonheur ». Je suis partagée.

Ce que j’ai le plus apprécié dans ce roman, ce sont les vacances en Bretagne. J’entendais le bruit des vagues, la maison qui craque, les feux dans la cheminée. Bref, je m’y sentais vraiment bien. Et ça ne m’aurait pas déplu d’y rester finalement, tout au long du roman.

7 commentaires:

  1. Bon ça reste quand même un avis assez positif donc je suis contente !
    Il y a Marie d'en haut que je te conseille, et qui pourrait peut-être plus te plaire que Juste avant le bonheur <3

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  2. Moi, j'ai adoré. Mais plus pour la morale de cette histoire. Pour moi c'était une belle découverte.

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  3. Coucou Margaud,
    C'est peut-être bien la première fois que je laisse un commentaire sur ton blog, ou peut-être qu'en fait j'en avais déjà posté 2-3 fois, en tous les cas c'est plutôt rare que je laisse une trace de mon passage. Mais là, j'ai vraiment eu envie de t'écrire.
    Quand tu dis : "Et en même temps, j’avais l’impression que c’était voulu : « je vais mettre ça là, pour faire pleurer dans les chaumières »", ça m'a fait presque de la peine.
    Je peux tout à fait comprendre que l'on puisse le ressentir ainsi et c'est dommage car en réalité, je pense que ce livre a été écrit comme une thérapie. L'auteur Agnès Ledig a perdu un enfant et je pense que "l'évènement" était nécessaire, comme une étape dans son processus de reconstruction. Je ne peux m'empêcher d'imaginer combien ce fut difficile pour elle d'écrire ce roman, mais peut-être aussi dans un sens libérateur?

    Bisous, bisous!

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    1. Coucou Eloo, j'avoue, je ne regarde quasiment jamais la vie de l'auteur avant de lire un de ses livres. Et c'est ma faute en quelque sorte. Ou peut être que je ne l'ai pas lu au bon moment aussi... et je sais que beaucoup ont aimé ce livre. J'ai été touché, mais mit comme ça dans l'histoire je trouvais ça trop gros, sur le moment...

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    2. Oui je comprends, d'habitude je ne m'attarde pas non plus sur la vie de l'auteur, mais là pour le coup si car elle est alsacienne (et j'ai eu l'info par des connaissances que nous avons en commun). Je le savais avant de lire le roman donc je pense que cela a influencé ma lecture.
      ++

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  4. Hello, juste pour dire que Ce Livre me tente bien, merci pour la découverte :)

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  5. Cela fait un bon moment que j'ai envie de découvrir cette auteure même si justement, j'ai un peu peur de ce côté "tire-larme" que j'ai peur de retrouver à mon tour car ses livres sont généralement très émouvants d'après ce que j'ai pu comprendre. De toute façon je vais tenter et je verrai bien :)

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