mardi 29 septembre 2015

Night School, tome 3 : Rupture

Auteur : C. J. Daugherty
Editeur : Atom
Collection :-
Parution : 15 août 2013
Pages : 375
EAN-13 : 9780349001715

Devastated by the loss of her friend and under constant threat from an unknown spy at Cimmeria Academy, Allie Sheridan is finding it hard to cope.

In Fracture, the third book in the Night School series, she’s not the only one losing it – everything is falling apart. And when Nathaniel begins to reveal his game plan, Isabelle starts to lose control. 
As the school slides into a deadly morass of paranoia and suspicion, everyone is guilty until proved innocent. Anyone can be held without proof, and convicted without a trial. No one is safe.

This time Nathaniel doesn’t need to hurt them. This time they’re hurting themselves.


Mon avis

Dans ma PAL d'automne j'ai également choisit d'avancer un peu mes séries, dont Night School. J'avais eu un coup de moue dans le deuxième, mais la version originale du troisième m'a beaucoup plu. Le triangle amoureux se dissipe, et on se concentre sur l'intrigue principal.

Si vous n'avez pas lu les précédents tomes, évitez de lire mon avis. Il y a risque de spoiler les concernant. Avant tout la version anglaise est vraiment très accessible, et m'a donc fait passer un bon moment de lecture. J'ai pu apprécié le style de l'auteur, sans me prendre la tête avec des tournures de phrases incompréhensibles. Gros point positif de ce roman, je le disais plus haut, c'est l’abolition du triangle amoureux! Houra! Allie se retrouve certes seule, mais plus tiraillée (enfin presque) entre Sylvain et Carter, et ça, c'est vraiment appréciable. Il y a quelques rechutes, mais sans plomber l'histoire principal.

Allie est une tête de pioche du début à la fin. Mais ça on le savait déjà depuis le premier tome. Ce que j'ai par contre beaucoup aimé, c'est que pour une fois les adultes ne s'effacent pas de l'intrigue pour laisser le champ libre aux adolescents. Ils sont même très présents, et remettent à leur place les justiciers de fortunes que sont les élèves de Cimmeria. Allie croit avoir tout en main, et que Isabelle, Raj et les autres ne font rien. Pourtant plus d'une fois ces derniers vont l'a reprendre lui montrer que le contrôle c'est eux, et non une bande d'ado. Ces "confrontations" rajoute beaucoup de réalisme.
Les personnages sont un peu desservie par l'abondance d'informations qu'on reçoit concernant la guerre entre Isabelle et Nathaniel, mais ce n'est pas plus mal. Nous avons tout de même passé tout un tome 2 à nous attarder sur les états d'âmes et les peines de coeur d'Allie, passer une bonne fois pour toute à l'action est être dans le vif du sujet ne fait pas de mal. De plus les personnages, on les connait, pas besoin de rajouter des couches d'émotions, on veut que ça avance, et c'est enfin un peu le cas.

Un tome centrale qui remonte le niveau du deuxième, et qui fait avancer le schmilblick. La fin offre un nouvel espace pour la suite, et montre que les menaces de Nathaniel ne sont plus sans conséquences. La guerre est bien là, et personne n'est à l'abri.

mercredi 23 septembre 2015

Les brumes de Grandville, tome 1 : Monotropa Uniflora

Auteur : Gwendoline Finaz de Villaine
Editeur : B. Editions
Collection : -
Parution : 14 octobre 2014
Pages : 373
EAN-13 : 9791094101001


1919. Au lendemain de la Première Guerre mondiale, Apollonie devient professeur de musique. Belle, libre et déterminée, la jeune orpheline découvre la vie au château de Grandville. Elle ne tarde pas à faire la connaissance du fils de la Comtesse, le magnétique et mystérieux Hector, dont la beauté n'a d'égale que le cynisme. Apollonie, encore troublée par cette rencontre, tombe sous le charme indécent d'une voix mystérieuse sortie des ombres...  



Mon avis

Merci aux éditions B. pour l'envoi de cet ouvrage qui me faisait grandement envie. J'ai été très contente de découvrir le manoir de Grandville et cette histoire de "fantôme" est idéal pour la période de septembre-octobre. 

Avec un style très sobre et classique l'auteur nous entraine sur le domaine de Grandville, juste après la guerre, où Apollonie devient professeur de musique pour les deux filles de la comtesse. J'ai toute fois trouvé que l'histoire un peu brouillonne par moment manquait de rythme. On avance longuement à travers les couloirs du manoirs. Par contre certains passages sont beaucoup trop rapide. Entre action et description le dosage n'était pas toujours bien adapté. 

Apollonie est l'héroïne de cette histoire, et va durant ses premières nuits au manoir entendre une voix. Un fantôme va alors lui demander une faveur, quelqu'un de mal intentionné à prit sa place en tant que vivant, et elle doit l'aider à le dénoncer. La jeune fille est assez classique, élevée par des soeurs, elle n'est pas bruyante ou extravagante. Son caractère est plutôt calme, et c'est un personnage assez lisse finalement. J'ai aimé ce trait de caractère, car on s'attend toujours à des héroïnes qui sortent du moule, de l'ordinaire. Ici l'auteur donne sa chance à une personne comme les autres finalement, d'être l'héroïne de sa propre histoire. Petit à petit Apollonie prend de l'assurance, tout en restant elle même et discrète. 
J'ai eu plus de peine avec le fantôme, pour qui beaucoup de choses étaient faciles. A la base il n'est qu'une voix, car on comprend qu'il existe plusieurs stade d'esprit. Mais soudainement il peut monter en grade alors qu'il est "encore vivant quelque part". J'ai trouvé cet aspect du fantôme assez brouillonne. Alors que c'est le centre du roman. Je m'attendais à quelque chose de beaucoup plus plausible, et travaillé. 
Les personnages secondaires sont juste assez présents pour être agréable. J'ai beaucoup aimé Mathilde la femme de chambre qui se lie d'amitié avec Apollonie. Ainsi que les autres domestiques. La tante d'Apollonie reste un grand mystère jusqu'à fin, et petit à petit son secret se révèle, et tout s'imbrique parfaitement. Cette intrigue était justement menée, j'ai beaucoup aimé la révélation finale. 

L'ambiance du manoir est parfaite. J'ai aimé ce côté très froid de la partie inoccupée et soudainement cette chaleur qui se propage quand on arrive dans les beaux appartements. Cette manière de jouer sur les deux tableaux, chaud et froid. Une grande partie de l'histoire se déroule en hiver, le vent et la pluie de février donne une atmosphère très humide et lourde à la fois. Un décor parfait pour une histoire de fantôme.

Finalement je dirais que ce livre est malheureusement bancale. Autant on a des scènes et des personnages pratiquement parfaits, et soudainement on passe à quelque chose de très inégale, brouillon. Ce côté haut et bas est dommage, et n'est pas à l'avantage du roman.

Nouvelle édition, revue, prévue pour 2017.

lundi 21 septembre 2015

Bien être et développement personnel

Dernièrement j'avais posté une photo sur Instagram, des livres de développement personnel. L'envie de vous en parler, surtout ces temps, s'est fait sentir et me voici en article et en vidéo pour vous partager mes petits favoris. 

Avant tout, je tiens à souligner que les livres de développement personnel sont, comme l'indique le genre "personnel", chacun va y trouver ce qu'il souhaite et peut être pas de la même manière. Certains ne seront d'ailleurs pas du tout réceptif au genre, et dirons que la recette du bonheur ne se trouve pas dans les livres. Je ne ferme la porte à rien, je vous entrouvre simplement la mienne. Voici mes coups de coeur, ceux qui fonctionnent pour moi. Car ils sont arrivés, pour certains, à une période charnière de ma vie, et qu'aujourd'hui encore j'aime les relire, les feuilleter, les surligner. Ce sont des livres qui vivent finalement différentes vies dans nos bibliothèques. Je ne pense pas que la clé pour être heureux s'y trouve. Mais des pistes oui, et j'aime suivre ces pistes, car depuis 7-8 ans que je m'y suis mise, leurs petits conseils fonctionnent pour moi. Et finalement, c'est tout ce que je leur demande. 

Je lis rarement ce genre de livre d'une traite, comme on pourrait lire un roman. Confortablement installée un dimanche matin, je relis des passages, ou ouvre une page au hasard. Des fois j'applique directement certains conseils, d'autres fois je me dis que ce n'est pas le moment. J'aime prendre mon temps. Laisser le livre trainer sur la table du salon quelques semaines, et y revenir de temps en temps. Le reposer pour un autre. Et ainsi de suite...








vendredi 18 septembre 2015

Absences

Auteur : Lauren Oliver
Editeur : Hachette
Collection : -
Parution : 1er juillet 2015
Pages : 382
EAN-13 : 9782013974066

«Pour une raison qu'il me reste à élucider, ces photos détiennent la clé de l'accident et l'explication de l'attitude de Dara. De ses silences et Disparitions. Ne me demandez pas comment je le sais. Je le sais. Si ça vous dépasse, c'est que vous n'avez sans doute Jamais eu de soeur.»

Dara et Nick étaient inséparables. Mais depuis l'accident de voiture qui a défiguré la belle Dara, les deux soeurs se sont sensiblement éloignées. La vie de Nick bascule définitivement quand sa soeur disparaît, laissant derrière elle un message énigmatique. En fouillant dans sa mémoire et dans le passé de sa soeur, Nick décide de mener l'enquête.


Mon avis

Merci à Cécile des éditions Hachette pour cet envoi. Je n'ai encore jamais lu de livre de Lauren Oliver, qui est pourtant très appréciée, et le tome 1 de "Delirium" dort toujours dans ma PAL. Mais "Absences" possédait ce petit quelque chose en plus, cette histoire qui m'attirait. Et bien je n'ai pas été déçue.

Lauren Oliver manie divinement bien sa plume, et permet ainsi d'insinuer certaines choses à ses lecteurs. On avance les yeux fermés dans son histoire. Certains pans sont mal éclairés, et on ne voit pas ce qu'ils viennent faire ici, on se doute bien qu'ils ont leur importance, mais laquelle ? J'aime ce genre de récit où l'auteur prend un malin plaisir à donner des informations qui semblent obsolètes, et qui finalement, arriver à la fin deviennent le centre même de l'histoire.

Avant l'accident, Dara est la soeur de tous les excès. Elle sort, trop, bois,trop et pleins d'autres choses en trop. Sa vie bascule pourtant le jour où sa soeur et elle ont un accident de voiture. Depuis ce jour, Dara n'est plus la même. Sans ceinture de sécurité, elle ressort défigurée et en veut à sa soeur. C'est un personnage très intéressant j'ai trouvé. On sent que son côté too much est là pour dissimuler quelque chose, une partie de sa personne tellement fragile qu'elle ne veut surtout pas la montrer. Cette carapace semble résister à toutes les épreuves, et pourtant... Avec l'accident les fissures ne sont pas que sur son corps, mais dans son âme également. 
Nick est beaucoup plus sage. La grande soeur protectrice de la petite. Elle aimerait que Dara ralentisse le rythme. Loin de l'univers de sa soeur, elle se laisse entrainer des fois par cette dernière, pour lui faire plaisir, et pour gouter, des fois à ce monde inconnu de fêtes et d'alcool. Après l'accident Nick culpabilise. Son caractère est beaucoup moins ambigu, on devine facilement comment elle se sent réellement. L'une et l'autre m'ont beaucoup touchés.
Les personnages secondaires ne sont pas là uniquement pour combler un vide. Ils sont pleins de nuances et de profondeur, peut être trop, ce qui fait qu'on aimerait en savoir plus sur eux, mais finalement l'auteur se concentre sur ses deux protagonistes.

Le point fort de "Absences" c'est cette facilité qu'aura eu l'auteur à faire des bons dans le passé. Les flashbacks sont bien maitrisés, et arrivent toujours au bon moment. On avance petit à petit dans cette brume étrange du post-accident. Jusqu'à la révélation finale, qui est très bien amené. Certaines choses arrivent un peu facilement, vers la fin, mais personnellement j'étais tellement dedans que ça ne m'a pas dérangé. Lauren Oivier ose quelque chose que j'avais imaginé, mais trouvant cela trop "gros" j'avais laissé tombé... et bien chapeau! Car j'en ai même rêvé par la suite de cette fin! 

jeudi 17 septembre 2015

A travers mon objectif #3

1. Le dessin réalisé par Pandami, pour moi / 2. Ma Bulledop d'amour / 3. Petit week end à Annecy (cf. N°2) / 4. Les Tsum-Tsum envahissent mon bureau 

1. Butin d'Emmaüs, quatre livres de ma wishlist pour une bouchée de pain / 2. En pleine lecture du prochain G. R. R. Martin pour enfant, à paraître le 14 octobre / 3. Petit moment détente et lecture dans mon fauteuil / 4. Nuances de beige avec Myra

mercredi 16 septembre 2015

Les royaumes invisibles, tome 1 : La princesse maudite

Auteur :  Julie Kagawa
Editeur : Harlequin
Collection : Darkiss
Parution : 2011
Pages : 548

Ethan a disparu. A la veille de son seizième anniversaire, Meghan découvre qu'on a enlevé son petit frère. Dans le même temps, elle apprend qu'elle est une fille fée, la princesse maudite d'un royaume invisible dont il lui faut franchir la porte si elle veut retrouver Ethan. Prête à tout, Meghan accepte de passer de l'autre côté du miroir au risque de sa vie. Et, sitôt transportée dans la forêt magique, elle voit se dresser en travers de sa route le prince Ash, le plus dangereux des êtres dangereux qui peuplent les royaumes invisibles.


Mon avis

Attention, chronique virulente en cours... En général je pèse mes mots. Je trouve toujours un point positif à un livre. Car un livre ne peut pas être totalement mauvais. Oui enfin ça, c'est ce que je croyais avant d'avoir lu "Princesse maudite" le premier tome de la série "Les royaumes invisibles". Pourtant j'adore les mondes féerique, le petit peuple, Shakespeare. Mais là....

Ce qui est sur, c'est que je ne vais pas avoir à m'embêter pour trouver la suite, car je ne souhaite pas la lire. Ce qui me semble évident vu l'avis que j'ai sur ce premier volume. La plume est d'un fade. Je ne retrouve aucun style, comme si on donnait la base et les personnages à un ordinateur et que la machine faisait le reste, sans vraiment chercher à faire quelque chose de poétique. Il y a eu beaucoup de raccourcis et de facilité dans ce roman. Hop une robe toute faite, mais oui ça fonctionne vu qu'on est dans le monde des fées, et hop je sais danser, ben oui vu que je suis à moitié fée, c'est dans mes gênes, et j'en passe.

Meghan fait partie de ce genre de personnage qui m'est insupportable. L'auteur essaye de nous la rendre plus agréable en la faisant passer pour une rustre, une fille qui n'a pas peur de se salir les mains. Mais par contre dès que Machin tourne les yeux vers moi "je fonds!" et "je m'évanouis trois fois avant la deuxième partie du bouquin". J'avais une grande envie de la secouer! Et de lui dire "Oui c'est la merde, ton frère a disparu, et tu fonces tête baissée dans un monde féerique pour le retrouver. Non ça ne va pas être tout rose et tout gentil". Elle fait son choix rapidement et ne prend pas connaissance des risques qu'elle encours. Par contre quand ces fameux risques se présente à elle, elle passe dans les vapes.

Si, je vais tout de même vous trouver quelques points positifs à cette histoire. Bien qu'Ash soit un gros cliché, il est sexy, et Puck et Grim valent le détour. Mais pas 550 pages. L'intrigue prend trop de temps à arriver réellement, et c'est dommage car si elle nous était exposée un peu plus rapidement, on aurait envie de continuer. La j'ai juste sauter des pages et des pages de blabla et d'actions moles qui se mettent en marche beaucoup trop tardivement. Pour finalement lire le dernier chapitre.

Un moment de lecture pas du tout agréable, que j'ai à moitié abandonné, et dont j'ai juste vite lu la fin pour "savoir".
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