Editeur : Naïve
Collection : Naïvland
Parution : 5 novembre 2008
Pages : 414
EAN-13 : 9782350211664
Angleterre, 2150.
La mort n'existe plus. Les hommes vivent à l'ère de la Longévité :
pas de morts ... mais, pour éviter le surpeuplement, pas de naissances
non plus. Peter et Anna ont un point commun : ils n'auraient jamais
dû naître. Parce qu'une vie éternelle leur semble contre nature,
parce que le système de la Longévité a gâché leur enfance, parce qu'il
menace leurs rêves, ils ont décidé d'entrer en lutte. Pour sa suppression.
Au sein du Réseau souterrain, la résistance s'organise : Peter
a pour mission d'infiltrer le plus grand des laboratoires, le centre
névralgique du système, Pincent Pharma... dirigé par son grand-père,
Richard Pincent. Un homme puissant et influent, bien décidé à faire
plier les rebelles ; une présence troublante pour Peter : quand les liens
du sang s'en mêlent, tout se complique...
Mon avis
Deux ans et demi après ma lecture du premier tome, il était temps que
je me lance dans la suite de « La Déclaration ». J’avais peur, car
certains éléments du premier tome m’échappaient complètement, et je ne savais
pas si j’allais vraiment pouvoir suivre, avec uniquement des bribes de
souvenirs. Finalement tout m’est revenu durant ma lecture. Je remettais des
visages sur les noms et des actions en place. J’ai pu poursuivre cette lecture
en toute sérénité, et même la terminer rapidement.
Au moment de me lancer j’avais pu entendre dire que ce tome deux
n’était pas le meilleur, que comme beaucoup de suite il était un peu lent, et
n’apportait pas beaucoup à l’intrigue.
J’ai heureusement pu constater que je n’étais pas de cet avis. Cette
suite est pleine de révélations, certes plus dans les techniques et moins dans
les actions, mais c’est ce qui rend ce genre de roman dystopique intéressant.
Pourtant la dystopie en ce moment... j'en ai marre, je dois bien l'avouer. Mais celle-ci, publiée bien avant les grosses saga à succès du genre, sort un peu du schéma habituelle. Dans une dystopie je cherche toujours à savoir pourquoi on en est là et comment tout cela a
commencé. Et grâce à Peter et son histoire j’en ai beaucoup apprit. Et il reste
juste assez de zones d’ombres pour que le troisième et dernier tome soit
surement une réussite.
Dans le premier tome on s’intéresse beaucoup à Anna. Elle restera
légèrement en retrait ici, pour qu’on puisse se concentrer sur Peter cette
fois. Et ça ne m’a pas dérangé. Chacun son livre finalement et ça nous permet
d’avancer.
Peter décide d’entrer au service de la Longévité chez Pincent Pharma,
dont le directeur n’est autre que son grand-père. On sait dès le départ que
Peter n’est pas là-bas pour s’allier à son grand-père, mais bien pour espionner
les laboratoires de Pincent Pharma. Et on en apprend des belles ! On peut
rapidement se douter de certaines choses, et donc l’effet de surprise est
moindre, mais ça n’empêche pas à l’auteur de nous balancer des petites
surprises imprévues et qui du coup font toutes la différence.
J’ai par contre eu plus de mal à visualiser correctement les endroits,
contrairement au premier tome, où tout le livre pratiquement se déroule à
Grange Hall. Ici on se balade nettement plus, et dans un monde futuriste, pas
évident de tout remettre en place et en ordre. Je n’ai eu pratiquement aucun
point de repaire, je visualisais plus ou moins un monde aseptisé, très blanc et
propre.
On s’intéresse légèrement à ce qui se passe hors des frontières
anglaises, mais très peu finalement, et c’est dommage. C’est ce que je reproche
souvent au roman de dystopie : que se passe-t-il ailleurs ? Le monde
ne sait pas arrêté autour de l’Angleterre ou des Etats-Unis que je sache ?
La seule saga que j’ai lu dans ce genre, qui dépasse les frontières pour nous
raconter un peu comment ça se passe dans le reste du monde, c’est « Les
chroniques lunaires », où là les personnages voyagent pas mal et du coup
on voit du pays. Sinon, ces romans sont très statique à leur zone, et tout ce
qui se passe en dehors de cette zone nous est totalement inconnu. Même pas une
petite information. Je cherche la petite bête peut être, mais je fais le même
reproche aux films catastrophes.
A part ce petit bémol géographique, j’ai trouvé ce tome pleins de
révélations. Ca nous fait beaucoup avancer dans l’intrigue, et on pourrait
limite avoir une vraie fin ici. Mais je pense que l’auteure a encore pas mal de
choses à nous dire dans le dernier volume.
En ce qui me concerne, j'ai énormément apprécié cette série :) Et effectivement, il y a dans le troisième tome encore beaucoup de révélations ^^
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