Auteure : Daphné du Maurier
Éditeur : Albin Michel
Collection : Grandes traductions
Parution : 25 février 2015
Pages : numérique
EAN-13 : 9782226343253
Une longue allée serpente entre des arbres centenaires, la brume
s'accroche aux branches et, tout au bout, niché entre la mer et les bois
sombres, un château splendide :
Manderley, le triomphe de Rébecca, la première Mme de Winter, belle, troublante, admirée de tous.
Un an après sa mort, le charme noir de Rébecca tient encore en son pouvoir le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse de Maxim de Winter, jeune et timide, pourra-t-elle échapper à cette ombre inquiétante, à son souvenir obsédant qui menacent jour après,jour de plonger Manderley dans les ténèbres ?
Le chef-doeuvre de Daphné du Maurier, immortalisé au cinéma par Alfred Hitchcock, a fasciné depuis sa parution plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. Comme Les Hauts de Hurlevent ou Jane Evre, Rebecca est devenu un des plus grands mythes de la littérature mondiale.
Manderley, le triomphe de Rébecca, la première Mme de Winter, belle, troublante, admirée de tous.
Un an après sa mort, le charme noir de Rébecca tient encore en son pouvoir le domaine et ses habitants. La nouvelle épouse de Maxim de Winter, jeune et timide, pourra-t-elle échapper à cette ombre inquiétante, à son souvenir obsédant qui menacent jour après,jour de plonger Manderley dans les ténèbres ?
Le chef-doeuvre de Daphné du Maurier, immortalisé au cinéma par Alfred Hitchcock, a fasciné depuis sa parution plus de trente millions de lecteurs à travers le monde. Comme Les Hauts de Hurlevent ou Jane Evre, Rebecca est devenu un des plus grands mythes de la littérature mondiale.
Mon avis
Déjà le troisième livre pour le club des Moldus de Lecture! Et
pour cette fois, nous avons voté pour « Rebecca » de Daphné du
Maurier. Grand classique, qui s’est refait une beauté et une nouvelle
traduction dernièrement, et que du coup, on a revu un peu partout. De mon côté,
je l’ai lu en numérique (oui, qui l’eût cru ?), via la plateforme pour
laquelle je travaille, Glose. Alors, je me suis amusée à faire mes petites
annotations directement dans la marge du bouquin, et sur mon profil, durant ma
lecture (chose que je ne fais habituellement jamais). Et c’est assez marrant de
relire ses pensées à un instant précis du livre, une fois qu’on l’a terminé et
qu’on connaît le fin mot de l’histoire.
Ah chère Daphné… Votre roman est très bon. Mais qu’est-ce qu’il est
long à démarrer ! Il m’a fallu une semaine pour en dépasser la moitié.
Pour que l’histoire prenne correctement et que je m’intéresse à Rebecca et aux
habitants de Manderley. Je dirais que toute la première partie est là, et
construite de cette manière lente, pour nous donner cette sensation de lieu
« hanté » par quelqu’un de disparu. Un souvenir qui ne veut pas
partir, que les gens entendent encore, aperçoivent furtivement dans les
couloirs. Rebecca. Puis soudainement, on a droit à un revirement de situation
total, et le roman perd cet aspect lent, comme un papillon sortant de sa
chrysalide, pour devenir haletant !
J’ai eu beaucoup de peine avec la nouvelle Madame de Winter. Elle
m’aura fait lever les yeux au ciel plus d’une fois. Cette jeune femme manque
cruellement de confiance en elle, se rabaisse constamment, et les gens autour
d’elle ne l’aident pas. Dès son arrivée à Manderley, elle sait que ça va être
difficile de se faire écouter et respecter. Elle ne connaît pas les codes d’une
maîtresse de maison, et surtout… comment passer après quelqu’un comme
Rebecca ? La première Madame de Winter la hante, alors qu’elle ne l’a
connaît pas. Mais tout le monde semble la comparer à cette femme, son propre
mari semble encore être amoureux d’elle !
Alors, même si elle me faisait penser à un elfe de maison, elle m’a
peinée sur le moment. Je me revoyais adolescente. Ne sachant pas où me mettre
dans une pièce pour être la plus discrète possible, et attendre que ça passe.
Quand arrive le fameux passage de changement de situation, BIM ! c’est une
tout autre Madame de Winter qu’on découvre. Elle avait besoin de ce déclic, de
cette révélation pour gagner en confiance. Dommage que ces instants soient
limite trop courts dans le roman. J’aurais voulu la voir beaucoup plus à
l’œuvre en tant que Madame de Winter, maîtresse de Manderley, et pas simple
nouvelle épouse chétive.
Pour les autres personnages, je pense que moins on en dit, mieux c’est.
Que ce soit Maximilien de Winter, ou Madame Danvers, chacun possède sa part de
mystère. Rien n’est fait pour améliorer la vie de la nouvelle Madame de Winter,
et certaines choses auraient dû être révélées dès le départ pour que la vie
soit plus facile. Mais sinon, on n’en aurait pas fait un roman… donc beaucoup
moins intéressant.
L’auteure met en évidence une ambiance lourde. Manderley possède
plusieurs aspects. À la fois accueillant et charmant, le domaine peut
rapidement se transformer en cauchemar. La mer apporte ce côté idyllique par
moment, et terrifiant l’heure d’après. Rien n’est fait pour qu’on s’y sente
complètement chez soi. On ressent constamment ce malaise, cette pièce manquante
du puzzle qu’est Rebecca. Comme si l'on avait laissé la porte d’entrée ouverte
et que le froid y entrait sans qu’on puisse correctement chauffer les pièces.
L’intrigue est terriblement bien trouvée ! On s’attend à beaucoup
de choses, et dès le départ le brouillard autour de Rebecca de Winter est
opaque. Les indices commencent à tomber, mais il faut faire le tri entre le
vrai et le faux. La fin est abrupte, et nous laisse cette sensation de fin sans
fin. On connaît toutes les parties de l’histoire, et pourtant, une page ou deux
pour terminer correctement le récit n’auraient pas été de trop. Mais cette fin
nous laisse sans voix, et donc on sait que c’est un livre qu’on gardera en
mémoire, rien que pour cette dernière page.
J'avais aimé d'amour ce roman, que j'avais découvert après avoir lu la biographie de Daphné du Maurier par Tatiana de Rosnay. Que j'avais encore plus aimé je crois. Je te le conseille, c'est Manderley For Ever mais bien sûr tu en as entendu parler :)
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