2014 rime avec nouveau rendez-vous, et cette année j'ai envie de mettre également en lumière les titres qui vont paraître et qui vont attérir dans ma wishlist et par la suite dans ma PAL.
Prince de l'éternité de Lisa Kleypas - nouvelle édition et nouvelle parution prévue pour le 5 février 2014
L'échiquier des dieux, tome 1 : L'ère des miracles de Richelle Mead - 19 février 2014
L'Epouvanteur, tome 10 : Le sang de l'Epouvanteur de Joseph Delaney - 20 février 2014
Fangirl de Rowell Rainbow - 21 février 2014
vendredi 31 janvier 2014
mercredi 29 janvier 2014
Challenge 2014 : Book Jar
Ok c’est quoi le délire là Margaud ? En presque 5 ans de blog quasiment jamais aucun challenge, car trouvant ça trop contraignant j’évitais, je fuyais même les challenges. Mais depuis la première édition du Cold Winter durant l’hiver 2012/2013 et les sessions du Week end à 1000 je commençais petit à petit à m’y faire. Et puis est arrivé celui-ci, le Book Jar Challenge !
Késako ?
Prenez une jar, une belle si possible que vous aurez peut être décoré
de vos petites mains. Ensuite mélangez-y les livres de votre PAL, inscrit à
l’avance sur des petits bouts de papier bien sur, car je doute que tous les
livres de votre PAL rentrent physiquement dans une jar. Une fois par mois, on
pioche un petit papier avec le livre à lire dans le mois dessus. Easy !
Ce que j’aime
On ne pioche qu’une fois par mois, ce qui permet de tout de même
choisir ses autres lectures du mois. C’est toujours l’appréhension que j’ai
avec les challenges, le fait de devoir trop s’y tenir et de finalement ne plus
être libre de choisir spontanément sa lecture.
Ou ? Quand ?
On se retrouve sur Livraddict pour l’inscription (et vite car
c’est jusqu’au 31 janvier 2014). Et le challenge débute officiellement le 1er
février 2014 ! Et c’est la très gentille Margot Readings qui organise le
tout.
Ma Book Jar
Alors moi et le bricolage on a malheureusement jamais été trop ami, en
plus là j’avais pas beaucoup de temps pour me faire ma Book Jar comme j’ai
découvert le challenge… lundi. Du coup j’ai fait dans la facilité, j’ai prit
une jolie Jar Yankee Candle et j’ai mit mes petits papiers dedans et
TADAM ! C’est beau, c’est simple, mais c’est beau !
lundi 27 janvier 2014
L'Epreuve, tome 1 : Le Labyrinthe
Auteur : James Dashner
Editeur : Pocket Jeunesse
Collection : -
Parution : 4 octobre 2012
Pages : 407
EAN-13 : 9782266200127
Quand Thomas reprend connaissance, sa mémoire est vide, seul
son nom lui est familier... Il se retrouve entouré d'adolescents
dans un lieu étrange, à l'ombre de murs infranchissables. Quatre
portes gigantesques, qui se referment le soir, ouvrent sur un
labyrinthe peuplé de monstres d'acier. Chaque nuit, le plan en
est modifié.
Thomas comprend qu'une terrible épreuve les attend tous.
Comment s'échapper par le labyrinthe maudit sans risquer sa
vie ? Si seulement il parvenait à exhumer les sombres secrets
enfouis au plus profond de sa mémoire...
Mon avis
Lu par beaucoup de monde le premier tome de la série L’Epreuve est
clairement classable dans ce genre de livre qui tient éveillé. Commencé pour
mon challenge Cold Winter je lisais en parallèle les livres empruntés, je
n’étais donc pas consacrée à 100% à cette lecture.
L’histoire commence dans le noir, on se retrouve au même stade que
notre protagoniste, Thomas. On ne sait donc pas grand-chose de l’endroit ou on
se trouve ni ce qui va nous arriver. La force de ce livre c’est ça ; le
mystère. On avance à tâtons dans l’inconnu sans jamais savoir ce qui va
arriver. Et l’auteur aura su développer son univers à travers ce premier tome,
en nous donnant les bonnes pistes pour la suite. Une fois refermé, on se pose
des tas de questions que l’auteur voulait qu’on se pose.
J’ai été embarquée dans l’histoire dès le début et jusqu’aux dernière
pages. Le seul bémol que je pourrais relever sont peut être certains
personnages. Thomas est peut être notre héros mais je ne le supportais que
vaguement. Son arrivée et celle de Teresa annonce une fin. Mais alors qu’il a
perdu la mémoire il garde certains « instincts » que lui-même ne
s’explique pas. Malgré ça je l’ai trouvé beaucoup trop sur de lui et
héroïque ! Alors que ces garçons sont enfermés la depuis plus de 2 ans à
chercher des solutions pour sortir, je l’ai trouvé présomptueux de croire
pouvoir faire bouger les choses à lui tout seul. Teresa a été selon moi
beaucoup plus humble, car jamais aucune fille n’était arrivée au bloc avant, et
malgré ce statut de messagère elle garde les pieds sur terre. Les autres personnages du bloc m’ont paru un
peu lisse, sans réelle personnalité.
Mon attention était beaucoup plus portée sur le labyrinthe et ses murs
qui se déplacent. Finalement les personnages ne font que soutenir l’histoire,
leurs péripéties étoffent le roman alors que tous ces mystères sont beaucoup
plus intéressants qu’eux. Leur seule présence nous intrigue, pourquoi sont-ils
enfermés ici ? Pourquoi des bêtes horribles ne sortent-elles que la
nuit ? Quel est le message que doit délivrer ce labyrinthe ?
L’histoire ne traîne pas ! Heureusement les changements se font
ressentir dès le départ et engage le lecteur dans une aventure qui ne va pas
s’essouffler. La fin aurait pu être différente, on aurait pu s’arrêter subitement,
mais l’auteur nous offre presque une partie du second tome. J’ai vraiment
ressentie cette partie finale comme un bonus, qui ne nous laisse pas en pleins
suspens. Comme ces épisodes de série qui se termine alors que l’un des héros
voit quelque chose et la caméra ne nous permet de voir que le regard qu’il
dirige vers cette « chose » mais pas la chose en elle-même et ça, ça
me frustre en général. Alors qu’ici on a droit à des révélations et un cliffhanger
qui permet de se réjouir de la suite.
L’Epreuve est un excellent premier tome, même si ses personnages sont
un peu fades.
Les avis des copinautes : Azariel et d'autres sur la fiche BBM
Libellés :
Anglophone,
Dystopie,
James Dashner,
L'Epreuve,
Le labyrinthe,
Pocket Jeunesse,
Young Adult
vendredi 24 janvier 2014
Revanche
Auteur : Cat Clarke
Editeur : Robert Laffont
Collection : R
Parution : 17 octobre 2013
Pages : 490
EAN-13 : 9782221136447
La vie est injuste.
Jem Halliday est amoureuse de Kai, son meilleur ami, qui est gay.
Pas vraiment l'idéal, mais Jem s'est faite à l'idée.
La vie est cruelle.
Une vidéo de Kai en compagnie d'un garçon a été postée sur Internet.
Il ne l'a pas supporté et s'est suicidé.
Sa vie ne sera que vengeance.
Quoi qu'il lui en coûte, Jem a décidé de découvrir qui sont les responsables et de les faire payer, un à un, jusqu'au dernier...
Mon avis
Finalement assez déçue du dernier livre de Cat Clarke Cruelles j’avais de très bons espoirs envers celui-ci, tout
d’abord grâce au sujet qui m’a toujours touchée, je voulais en savoir plus sur
Revanche.
Sur le fonctionnement de P.S. I Love you, Kai va laisser une série de
lettres à sa meilleure amie Jem après son suicide (je ne vous apprends rien, la
mort de Kai est explicite dans la quatrième de couverture). Le récit est donc
découpé de manière a toujours laissé de la place aux lettres du jeune homme. Et
à côté de ça l’auteur nous livre également des instants de vie quand il était
encore là, quand tout allait bien. Quand lui et Jem faisait les 400 coups
ensemble, riaient et pleuraient. C’est la découverte d’une belle amitié, qui ne
demandait rien à personne, car les deux personnages se suffisent à eux-mêmes.
Puis vient le drame, on avance alors un peu maladroitement dans les flashbacks,
les moments présents et les lettres, le tout n’est parfois pas très clair et on
peut facilement se perdre dans le temps. D’autant plus que Robert Laffont n’a
pas fait plus d’effort sur leur traduction, tout comme Cruelles ce livre
comprend quelques petites coquilles qui mine un peu notre lecture. Personnellement
devoir me concentrer sur une phrase car il y a des fautes, me fait perdre le
sens de ce que j’étais en train de lire.
Kai est certainement le personnage qui m’aura le plus plu.
Malheureusement on ne le voit finalement pas assez. Mais son histoire est
triste et bien réelle. Trop de jeunes sont aujourd’hui encore accusés d’être
homosexuel, d’autres sont trop gros, trop maigre, trop brune, trop blonde, trop
grand, trop petit... bref, différent. Mais la différence n’est pas acceptée. Et
c’est ce moment de la chronique que je redoutais le plus finalement, j’y ai
pensé toute la nuit « je me livre ou je ne me livre pas ? » mais
personnellement je n’ai pas très bien vécu ma scolarité, pour d’autres raisons
que les personnages que l’on retrouve ici, mais qu’importe la raison du rejet,
je me suis automatiquement identifiée à Kai et Jem. Outsiders. Différents.
Kai m’a surprise par sa manière de ne s’être pas plus battu avant de
baisser les bras. Entre le moment de la publication de la vidéo et son acte il se passe très peu
de temps, trop peu de temps. J’aurais imaginé plus de persévérance de sa part. Une
semaine d’école et de regards haineux qui l’auraient achevé, peut être… Par la
suite, j’ai aimé son caractère à travers les lettres qu’il a écrit, c’est
d’autant plus difficile de l’imaginer penser sauter, alors qu’on le découvre si
jovial et drôle en parlant à Jem.
Cette dernière m’a pas mal déstabilisé durant ma lecture. Je l’ai
trouvé naïve et molle. Mais finalement plus j’y repense et plus je l’apprécie.
Finalement je me suis rendue compte à quel point elle me ressemblait. Être
différent à deux c’est supportable, on peut surmonter des épreuves quand on est
deux. Son ami était un peu son bouclier, la personne qui lui permettait de ne
pas flancher. Mais une fois Kai parti elle se retrouve seule, avec ses cheveux
noirs et son maquillage trop prononcé. Puis les lettres arrivent, une par mois.
D’abord en pleur les mots de Kai finissent par la rassurer et lui redonner
courage, encore quelque temps. Mais ce que le jeune homme n’aurait pas voulu,
Jem décide de le faire ; se venger. Alors certes ses changements sont
d’abord des défis puis par la suite des mises en scènes pour mieux se
rapprocher de ses ennemis. Là encore je me suis retrouvée en elle, changer des
choses chez soit pour se faire accepter des autres, se mentir à soi-même en
quelque sorte juste pour passer inaperçue. Mais tout ça prend trop de temps,
elle met ses plans en place mais on aurait pu y aller plus rapidement, car au
final il y a pas mal de blabla pour pas grand-chose. Cette lenteur nous fait
prendre conscience dans quoi elle s’est fourrée, sa revanche est soudainement
en demie teinte, car elle aime peut être faire partie des populaires, et se
prendre la tête pour une couleur de haut. Rien de plus.
Et le final. On assiste à un milieu certes un peu lent, mais les 100
dernières pages je les ai lus en apnée. Les révélations ont été pour moi à la
hauteur de ce que j’attendais. Cat Clarke nous offre une fin digne de tout. Par
contre si vous recherchez une histoire avec pleins d’espoir et de combat pour
une belle cause, passez votre chemin. Ce livre est là pour dénoncer, faire mal,
ouvrir les yeux sur l’injustice qui est faite tous les jours, que ce soit dans
les écoles ou ailleurs et sur les solutions tragiques que choisissent certaines
personnes ne pouvant plus supporter qu’on les pointes du doigt tous les jours. Cette
lecture aura remuée beaucoup de choses en moi, et quand un livre arrive à
toucher des points sensibles, pour moi c’est que l’auteur a fait du bon
travail.
A la fermeture du livre je ne savais pas trop quoi en penser. Oui certains
aspects de la narration m’ont dérangé, mais en même temps l’histoire en
elle-même aura sauvé le tout. Je ne peux pas attribuer le coup de cœur à cause
des coquilles, mais l’histoire dérangeante vaut le détour. Cat Clarke rattrape
le coup grâce à ce livre qui restera, je pense, longtemps dans ma mémoire.
Les avis des copinautes : Nessa, Azariel, Mathieu, Cranberries et d'autres sur BBM
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R,
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Robert Laffont,
Young Adult
dimanche 19 janvier 2014
Tes mots sur mes lèvres
Auteur : Katja Millay
Editeur : Fleuve éditions
Collection : Territoires
Parution : 2 janvier 2014
Pages : 504
EAN-13 : 9782265097940
Je m'appelle Nastya.
Voilà 452 jours que je ne parle plus. À personne.
Depuis que quelqu'un m'a volé ma vie et ma seule passion.
Dans mon nouveau lycée, personne ne sait qui je suis et tout le monde me fuit.
Sauf Josh Bennett.
Il est toujours seul, comme moi.
Un jour, il me parle.
Et ma vie change.
Encore une fois.
Mon avis
Ce livre, tout le monde en parle en ce début d'année. Alors habituellement je laisse la vague diminuée, mais pour une raison que je n'explique pas, celui-ci il fallait que je le lise immédiatement. Et pourtant, la couverture ne m'inspirait pas, trop simple, trop cliché aussi. Passons, la couverture n'est pas du tout importante pour ce genre de texte.
Cette histoire est avant tout touchante et fragile. Poignante. On ressent à chaque ligne les émotions et le vécu des personnages. La plume de l'auteur est assez remarquable, elle fait monter l'adrénaline petit à petit, on ne se rend pas tout de suite compte dans quoi on a mit les pieds, mais une fois qu'on y est c'est trop tard, on se sent impliqué, on veut aller plus loin.
Tous les personnages sont parfaits. A commencer par Nastya, cette jeune fille qui n'a plus parler depuis un moment marquant de sa vie. On commence totalement dans l'ombre avec elle, on ne la connait pas et elle ne nous en laisse pas vraiment la possibilité. On avance dans le flou, mais elle nous intrigue, elle intrigue tout le monde. Elle évolue, parfois en bien et d'autres fois en mal, on la découvre dans un autre environnement dans lequel elle est obligée de faire face. Les rumeurs s'enflamment sur son passage et pourtant elle ne flanche pas, jamais en public. Mais voilà, elle se découvre vite une faille, Josh. Alors qu'elle s'est totalement fermée, ce jeune garçon fait basculer sans quotidien. C'est un personnage qui m'a beaucoup touché, à travers son histoire, mais aussi avec la manière dont elle vie avec. Depuis qu'elle ne parle plus elle a changé de visage, et c'est un aspect de sa personnalité qui me parle beaucoup. Qui n'a jamais porté de masque dans notre société actuelle ? Ne pas se dévoiler et se mettre à l'abri dans une carapace qui ne nous ressemble pas forcément. J'avoue que ce livre a réveillé pas mal de choses personnelles en moi. C'est certainement pour cela que ce personnage m'a été tout de suite très proche.
Et puis il y a Josh, ou l'homme presque parfait. Le genre de garçon qui m'aurait immédiatement fait craquer. Écorché vif et pas épargné par la vie. Avec le temps il a apprit à se protéger, et ne garde qu'un seul ami. Presque tout l’indiffère, il ne vit que pour lui et sa menuiserie. Les problèmes des adolescents, très peu pour lui. Il me donnait cette impression d'avancer sans réel but à travers la vie. Comme s'il était dans un monde à part. Et puis il y a soudainement Nastya. Au départ rien ne les prédispose l'un à l'autre, mais des fois le destin peut vous jouer des tour. Quand deux âmes brisées se rencontrent en général ça fait des étincelles, dans tous les sens du terme. Leur relation aurait pu être inintéressante, cliché et barbante. Mais l'auteur réussit à entre mêler leur vie d'une manière si bluffante qu'on ne veut plus les quitter. Ils nous touchent tout les deux, et quand parfois ils s'affrontent au lieu d'affronter le reste du monde ensemble, on aimerait les remettre main dans la main. On ne peut pas, ne pas aimer Josh et Nastya.
A part Josh il y a également Drew, son exact contraire, le seul ami qu'il possède. Drew c'est le charmeur, l'adolescent à conquêtes qui craque pour Nastya dès le départ. Et même s'il a ce côté second rôle rigolo, il n'est pas bête. Lui aussi porte un masque, comme les deux autres. Derrière ses blagues et ses sourires charmeurs il reste très intelligent et attendrissant.
La construction du texte est très bonne. On a droit à deux narrateurs, entre Josh et Nastya, ce qui permet d'avoir deux points de vue et finalement une histoire plus étoffée plus précise. On a également droit à des flashbacks de l'un ou de l'autre protagonistes, on peut ainsi petit à petit mettre en lumière des zones d'ombres.
Vous l'aurez comprit ce livre m'aura beaucoup plu, et pourtant il me manquait un petit truc pour le coup de coeur. Malgré ça c'est un excellent livre, qui bouleverse et qui retourne. J'avoue avoir eu les larmes aux yeux plus d'une fois, car les différentes histoires vécu par ses personnages m'ont beaucoup touchées. Je ne peux que vous conseiller de le lire, pour lire un roman qui vaut le détour.
L'avis des copinautes : Jess et d'autres sur la fiche BBM
vendredi 17 janvier 2014
Mais je fais quoi du corps ?
Editeur : Du Masque
Collection : Grands formats
Parution : 3 janvier 2014
Pages : 298
EAN-13 : 9782702440346
Qui peut bien en vouloir à Fitz, le beau gosse un peu perdu des nuits
parisiennes ? Les raisons ne manquent pas : entre les filles d'un soir,
la cocaïne qu'il deale en boîte et les ennuis dans lesquels il parvient
toujours à se plonger. Mais de là à vouloir l'éliminer... Y aurait-il
un lien avec la mort de ce député, qui venait de prendre parti pour le
mariage homosexuel et qui était aussi l'un de ses plus gros clients ?
Pourchassé
par des tueurs sans pitié, Fitz va tout faire pour sauver sa peau et
comprendre dans quoi il a mis les pieds. Mais, à force de traîner dans
la boue, il finira par perdre ses illusions, ses principes, et peut-être
même ses amis.
Après Les talons hauts rapprochent les filles du ciel, Prix de Beaune 2012, et Les mannequins ne sont pas des filles modèles, retrouvez une nouvelle enquête de Fitz pris, une fois encore, dans le tourbillon de la vie parisienne.
Mon avis
Troisième livre sur le aventures de Fitz, Olivier Gay nous gâte encore
ne fois avec la malchance de son personnage.
Les titres à rallonge il aime ça. Et moi aussi, ça tombe bien. Depuis
la petite pépite « Les talons hauts rapprochent les filles du ciel »
j’affectionne la plume de l’auteur et son personnage. Fitz est l’antihéros par
excellence, encore une fois, et arrive à se mettre dans tous les pétrins du
monde sans le demander. Dès que j’ai commencé celui-ci, j’ai sentie que le
style avait changé. On ne se retrouve plus dans le même schéma de la traque que
nous avions dans les deux premiers volumes. Ce n’est pas le personnage central
qui recherche quelque chose, mais lui-même qui est recherché par quelqu’un. On
inverse les rôles. Le rythme change, est peut être un peu plus lent, bien que
Fitz a déjà un pied dans le vide.
Ce personnage n’a d’ailleurs pas vraiment changé. Il continu à dealer
dans les nuits sélectes de Paris et fait des partie de Starcraft II contre son
hacker, Bob. Jusqu’ici tout va bien. Alors qu’habituellement c’est lui qui
recherche des gens qui disparaissent, pour des amis (la main sur le cœur ce Fitz)
c’est maintenant lui qui a des ennuis sans en connaître la raison. Le
changement ce fait ressentir à ce moment. Je vous avoue, je m’attendais à des tripes comme dans le premier volume, c’est ce qui m’avait manqué dans le
deuxième. Et je reste sur ma faim à ce niveau là. Oui ok, je suis une fille
sensible qui aime les histoires d’amour bien mené, mais aussi de l’action et du
sang (enfin pas des hectolitres de sang non plus, mais juste ce qu’il faut pour
dégouter un peu et laissé échapper un petit « berk » durant ma
lecture). On est clairement dans de l’enquête pure pour cette fois. Quelqu’un
en veut à notre dealer préféré et il veut savoir qui veut sa mort, logique.
Le tout est plutôt bien mené. Alors qu’on obtient quelques pistes
durant la lecture, il y a toujours des zones d’ombres jusqu’à la fin. Le fin
mot de l’histoire se tient et est censée mais pas forcément surprenant. Il me
manquait le « QUOI ? C’est pas possible » ce petit truc
impensable qui scotch sur place parce qu’on avait pensé à tout, sauf à ça.
Le petit plus se situe selon moi clairement dans le prologue et
l’épilogue. Moi qui voulais en savoir plus sur le hacker, je me retrouve
contente de la situation de ce personnage. Il va certainement évoluer et j’en
suis la première heureuse ! Il est d’ailleurs très présent dans ce roman,
car il arrive à aider Fitz assez souvent, finalement un vrai lien est en train
de se créer.
J’aime toujours autant l’univers de l’auteur, son personnage beau gosse
qui tient à son apparence, son outil de travail en quelque sorte. Ses deux amis
Deborah et Moussah ne sont pas en reste. Alors qu’on pourrait croire à un
sérieux rapprochement entre Deborah et Fitz, on hésite finalement beaucoup. Et
Moussah est Moussah, un gros dur qui aime cogner, mais qui est toujours là pour
aider son ami.
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