Editeur : Bayard
Collection : -
Parution : 19 juin 2014
Pages : 502
EAN-13 : 9782747044981
Les enfants particuliers sont désemparés : Miss Peregrine, changée en
oiseau, est prisonnière de son état, suite à l'attaque des Estres, des
âmes damnées. Ils n'ont plus qu'un espoir : trouver une Ombrune
susceptible de redonner à la directrice de l'orphelinat sa forme
humaine.
Après avoir essuyé une tempête entre Cairnholm et le
continent, le petit groupe d'enfants échoue sur une rive de
Grande-Bretagne, en 1940, alors que la Seconde Guerre mondiale fait
rage. Aussitôt pris en chasse par des Estres déguisés en soldats,
ils se réfugient in extremis dans une boucle temporelle. Là, vit
une curieuse ménagerie d'animaux singuliers. Parmi eux, Addison, un
chien parlant, leur apprend que Miss Wren, la dernière Ombrune en
liberté, est partie libérer ses soeurs à Londres. Il devient urgent pour
les enfants particuliers de rejoindre la capitale...
Mon avis
Ma lecture du premier tome date un peu. J’ai fait
attendre cette suite, pour aucune raison valable. Juste parce que… ce n’était
pas le moment. Alors maintenant que le moment est venu, qu’ai-je pensé de ce
roman ?
Je garde un souvenir assez mémorable du premier. Le
genre de coup de cœur qui se classe très, très haut dans mon palmarès
personnel. Du coup, j’avais beaucoup d’attentes pour le tome deux. Et
malheureusement, j’ai été un peu déçue. Je m’attendais à quelque chose d’aussi
explosif, et ce ne fut pas vraiment le cas.
Les enfants particuliers de Miss Peregrine enchaînent
les bonnes et mauvaises rencontres, avec un véritable compte à rebours à
respecter. S’ils ne s’y prennent pas correctement, et pas assez rapidement,
leur directrice restera à jamais coincée sous forme d’oiseau. Et quand on a des
armées d’Estres et de Creux qui nous collent au derrière, on évite de prendre
son temps.
L’auteur garde une énorme révélation pour les 50 dernières
pages. Soit pas assez rapide pour moi, parce qu’il y a 450 pages avant
cela qui se ressemblent beaucoup.
Hollow City possède malheureusement les mêmes défauts
que je reproche à pas mal de tomes deux. Ils sont un simple pont entre deux
actions intéressantes qui se trouvent respectivement, souvent, dans le tome 1
et dans le tome 3. Mais ils manquent de matière. Et c’est dommage, car cette
course poursuite n’apporte que très peu d’informations sur la suite de
l’histoire. À chaque nouveau chapitre, je retenais mon souffle en me disant
« cette fois, c’est la bonne, il va se passer quelque chose de
dingue ! » et ça retombait à chaque fois… jusqu’à ce que je
m’essouffle, et que je me lasse un peu.
Malgré cela, le livre est « bon ». Il possède
une fin très étonnante, qui heureusement relève un peu le niveau. On se délecte
d’avance du tome trois, car celui-ci devrait être, contrairement à Hollow City,
« bombesquement » trop bon. J’attends beaucoup de révélations et
d’actions pour la suite, sinon je risque d’être déçue à nouveau.
Le livre objet est bien sûr magnifique. Et juste pour
ça, on est content de les avoir dans sa bibliothèque, car ils en jettent !
En effet, il est imprimé en couleur, avec ces photos qui
apportent tant de réalisme à l’histoire.