Auteur : Charles Dickens
Editions : Le livre de poche jeunesse
Collection : Classique
Parution : 2 avril 2008
Pages : 156
Oliver Twist naît orphelin dans l'Angleterre du XIXe siècle. Mal
nourri, exploité dès ses plus jeunes années, le pauvre garçon endure tout avec
patience. Mais un jour, il refuse les traitements injustes qu'il subit et fuit
vers Londres. Recueilli par une bande de jeunes voleurs, il découvre alors un
autre monde, tout aussi cruel. Le destin ; cessera-t-il de s'acharner contre
Oliver ?
Mon avis
Un classique parmi toutes ces nouveautés.
Mais pourquoi un abrégé ? Dans d’anciennes éditions, indisponibles pour la
plupart, ce roman faisait dans les 500 pages. Un classique indispensable
certes, mais il me manquait le temps pour me lancer dans une si longue lecture.
Il faut également admettre que les éditions Le livre de poche jeunesse, réalise
maintenant de très bons abrégés, et ont un design plutôt agréable, avec leurs
couvertures très souple et leurs tranches qui distingues bien les genres.
Dickens, un auteur que j’admire beaucoup,
car on lui découvre un style particulier. Classique, mais sans perdre de temps il nous amène aux
choses importantes, sans fioritures et autres détails sans importances. Il nous
embarque avec prestance dans un Londres sale et malsain, où les voleurs
grouillent par centaine. Parmi eux se retrouve bien sur, et malheureusement,
Oiver, jeune orphelin.
Ce qui peut déranger le lecteur, et ce qui
m’a légèrement agacée durant la lecture, c’est le caractère très mou d’Oliver.
Ce personnage est le centre du roman et il n’arrive qu’à se faire balloter dans
tous les sens, sans plus se défendre, sans plus s’affirmer. Presque jamais
énervé ou en colère, Oliver se laisse porter et attend que quelqu’un lui vienne
en aide, pendant qu’il se fait traiter de voleur, de vaurien et de vermine.
Les autres personnages sont toujours
poussés à leur extrême, les terribles méchants voleurs et les plus que gentils
Gentlemans. Il n’y a que Nancy qui se retrouve le cul entre deux chaises, comme
on dit, victime d’un choix cornélien et qui devient un personnage important au
fil des pages, et plus qu’attachant.
Un roman qui montre avec distinction les
différences et la dureté de vie entre les différentes classes sociales. Très
plaisant à lire de part sa facilité, un très bon roman.