Je suis partie en vacances toute seule

La semaine passée j’étais en vacances, et du coup je me suis dit que je devais partir un peu. Seule. Ok je rêvais un peu de Road Trip sur les routes américaines, dans une vieille voiture, cheveux au vent, short en jean, converse et ray ban (je regarde trop de films ?). Mais on va commencer plus petit peut être. Me voici donc partie, toute seule, en Auvergne ! Je suis friande de grands espaces, de verdure et de nature, alors merci à ce coin de paradis de me l’avoir offert. Depuis un petit moment déjà je me passionne pour le Nature Writting, les romans à la « Into the Wild », Thoreau et London en première ligne.

C’est donc ma valise en main (oui le sac à dos aurait fait plus Wild, mais moins pratique et plus lourd !) que je suis partie. Comme une grande je monte dans les différents trains et tout d’un coup, contrôle des billets ! Normal. Vu qu’on venait de passer la frontière Suisse-France, je me dis que je devrai peut être montré ma carte d’identité. Malheur ! La carte est in-trou-vable ! Pour cause, la seule fois dans l’année où je la sors de mon porte-monnaie c’est pour la mettre dans mon costume de carnaval (voir plage de vie plus bas), qui se déroulait deux jours avant mon départ. Bonjour Miss tête en l’air ! Heureusement pour moi, aucun contrôle, à l’allée comme au retour.

Une fois arrivé sur place, je suis un peu perdue, je dois bien avouer. D’autant plus que j’avais réservé une chambre d’hôte, dans un coin perdu ! Dans le genre « je veux absolument un endroit tranquille » et bien bravo, c’était gagné ! Heureusement je suis tombée sur des personnes supers accueillantes et qui m’ont fait visiter des endroits fantastiques. Du coup, je note comme quoi il faut que j’y retourne. Alors c’est sur en trois jours on voit quasiment rien. Mais c’était un bon départ pour un voyage en solitaire, et je me suis rendue compte que j’aimais ça ! C’est vrai, on se lève quand on veut, on va ou on veut comme on veut. Pas besoin de devoir penser pour deux. Après c’est sur, y’a des avantages au voyage à deux, c’est que tu peux faire des commentaires, au lieu de ça, là j’avais tendance à parler toute seule des fois. Mais, je le vis bien.

Ensuite, j’aurais toujours le même petit problème en partant en France, c’est qu’il y a des chiffres qu’on ne prononce par pareille qu’en Suisse, c’est quoi ce délire de soixante-dix ? Genre on va faire des calculs pour aller à la prochaine dizaine « attends je vais faire 60+10, comme ça, ça me ferais soixante-dix. Ouais c’est bien ça ! ». Non. Mais non ! On dit Septante ! En même temps c’est « faisons compliqué, au lieu de faire simple ». Donc oui, ça c’était mon principal problème ! « Vous n’avez pas un euro quatre-vingt ? » Un euro quoi ? Ah oui… Huitante !

Et puis bon, j’arrive toujours à sortir des expressions de ma Suisse profonde, et c’est une fois sortie que je me rends compte que pour eux, je parle chinois. Le coup du « Vous auriez un linge ? », on m’a regardé de travers. Mais bon, ça c’est des soucis qui me font rire. Comme quoi on a beau habité le pays d’à côté, on arrive à pas se comprendre par moment. Fun !

Bref, je suis partie en vacance toute seule, et je retenterais l’expérience !