Auteur : Damian Dibben
Editions : Gallimard
Collection : -
Parution : 22 août 2012
Pages : 456
ISBN-13 : 9782070644162
Tandis qu'il rentre du collège en un jour londonien pluvieux, Jake Djones, quatorze ans, est enlevé par des ravisseurs peu communs. Ils prétendent agir pour sa propre sécurité et l'emmènent au quartier général de leur organisation, en Normandie au XIXe siècle ! Ils connaissent bien les parents de Jake, et veulent comme lui les retrouver. Mais ça ne va pas être facile : ces derniers sont perdus... quelque part dans le passé.
Aux côtés d'agents truculents, embarquez pour un périple qui vous mènera aux quatre coins du monde et du temps, jusqu'à Venise, en plein coeur de la Renaissance. Espionnage et humour pour le premier tome des aventures de Jake Djones.
Mon avis
Une couverture qui attire l'oeil, automatiquement, vers cette nouvelle série, qui promet de faire des adeptes assez rapidement.
Damian Dibben nous plonge dès les premières lignes dans un univers de secrets et de mission dans le temps. Forcément on adhère, car c'est ce qu'on attend de ce premier tome. Contrairement à beaucoup de saga, ou le premier volume sert à poser des bases qui seront fondamentales dans les tomes suivants, le premier tome de Jake Djones gardiens du temps, nous entraîne dans une mission des plus périlleuse. L'écriture reste agréable, mais également accessible à un public plus jeune, comme les 11-12 ans, ce qui permet d'atteindre plus de monde, les plus jeunes comme les moins jeunes. L'auteur adopte un style rythmé qui ne se dégonfle pas au fil des pages, ce qui rend la lecture plaisante.
Au moment de "l’enlèvement" de Jake, on entre alors dans une étrange organisation secrète de voyageurs dans le temps, qui n'est pas sans rappeler, légèrement, la trilogie de Kerstin Gier Rouge Rubis. On découvre ces gardiens du temps en même temps que notre protagoniste, et heureusement qu'il pose toutes les questions à notre place, car au moins nous avons la chance, ainsi, d'obtenir des réponses. Toutes les explications arrivent en temps voulu, et nous permet d'avancer facilement dans le récit, sans être perdu, mais tout en gardant ce léger suspens qui nous plait tant.
Une fois arrivé à Venise en 1506, tout s'ébranle pour ne plus nous laisser respirer jusqu'à la fin. Soit durant quasiment tout le long du roman. On découvre avec plaisir les personnages principaux, comme le très exubérant mais néanmoins charmant Nathan, gardien du temps pour qui les costumes sont la clé de chaque mission, il prend un malin plaisir à jouer les Don Juan et à se trouver indispensable quoiqu'il arrive. Dès sa première apparition, même s'il nous exaspère on l'adore pour son franc parlé et son courage. Vient ensuite le génie de la bande, Charlie, toujours présent pour trouver des solutions, il ressemble, physiquement à un Harry Potter avec ses lunettes rondes et ses cheveux en batailles. On reste en admiration devant Topaze, seule fille, encore, de la troupe, elle nous impressionne avec son courage et sa façon de se sortir de toutes les situations. Forcément que Jake, le héros de l'histoire, n'est pas insensible à son charme, ce qui nous fait sourire. Au final, même si ce roman porte son nom, notre protagoniste ne serait rien sans cette fameuse équipe. Il est nos yeux car l'histoire vit à travers lui, mais reste un peu maladroit face à cette nouvelle vie de gardiens du temps. On l'apprécie de toute manière, car il se lance la tête la première dans un univers qu'il ne connait pas, pour retrouver ses parents.
En gros, on aime déjà cette série car elle n'attend pas mille ans avant de se mettre en marche, d'entrer dans le vif du sujet et de faire vivre de belles aventures à ses héros. On croche de suite aux liens entre les personnages, les secrets et les complots. On en redemande, et on se réjouit déjà de la suite!
J'ai bien envie de me lancer dans cette saga, ton avis m'a conquit !
RépondreSupprimerLe premier tome est déjà sorti ? :)
Et hop, un livre a ajouté à ma Wish-List!!! Je ne connaissais pas du tout mais ton avis me donne envie de me lancer dans cette saga...
RépondreSupprimerMerci, ce roman est tellement mal noté sur LA que ça rassure et donne envie en lisant ta chronique.
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