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lundi 30 novembre 2015

Miss Peregrine et les enfants particuliers, tome 2 : Hollow City

Auteur : Ransom Riggs
Editeur : Bayard
Collection : -
Parution : 19 juin 2014
Pages : 502 
EAN-13 : 9782747044981

Les enfants particuliers sont désemparés : Miss Peregrine, changée en oiseau, est prisonnière de son état, suite à l'attaque des Estres, des âmes damnées. Ils n'ont plus qu'un espoir : trouver une Ombrune susceptible de redonner à la directrice de l'orphelinat sa forme humaine.
Après avoir essuyé une tempête entre Cairnholm et le continent, le petit groupe d'enfants échoue sur une rive de Grande-Bretagne, en 1940, alors que la Seconde Guerre mondiale fait rage. Aussitôt pris en chasse par des Estres déguisés en soldats, ils se réfugient in extremis dans une boucle temporelle. Là, vit une curieuse ménagerie d'animaux singuliers. Parmi eux, Addison, un chien parlant, leur apprend que Miss Wren, la dernière Ombrune en liberté, est partie libérer ses soeurs à Londres. Il devient urgent pour les enfants particuliers de rejoindre la capitale...


Mon avis

Ma lecture du premier tome date un peu. J’ai fait attendre cette suite, pour aucune raison valable. Juste parce que… ce n’était pas le moment. Alors maintenant que le moment est venu, qu’ai-je pensé de ce roman ?

Je garde un souvenir assez mémorable du premier. Le genre de coup de cœur qui se classe très, très haut dans mon palmarès personnel. Du coup, j’avais beaucoup d’attentes pour le tome deux. Et malheureusement, j’ai été un peu déçue. Je m’attendais à quelque chose d’aussi explosif, et ce ne fut pas vraiment le cas.

Les enfants particuliers de Miss Peregrine enchaînent les bonnes et mauvaises rencontres, avec un véritable compte à rebours à respecter. S’ils ne s’y prennent pas correctement, et pas assez rapidement, leur directrice restera à jamais coincée sous forme d’oiseau. Et quand on a des armées d’Estres et de Creux qui nous collent au derrière, on évite de prendre son temps.
L’auteur garde une énorme révélation pour les 50 dernières pages. Soit pas assez rapide pour moi, parce qu’il y a 450 pages avant cela qui se ressemblent beaucoup.

Hollow City possède malheureusement les mêmes défauts que je reproche à pas mal de tomes deux. Ils sont un simple pont entre deux actions intéressantes qui se trouvent respectivement, souvent, dans le tome 1 et dans le tome 3. Mais ils manquent de matière. Et c’est dommage, car cette course poursuite n’apporte que très peu d’informations sur la suite de l’histoire. À chaque nouveau chapitre, je retenais mon souffle en me disant « cette fois, c’est la bonne, il va se passer quelque chose de dingue ! » et ça retombait à chaque fois… jusqu’à ce que je m’essouffle, et que je me lasse un peu.

Malgré cela, le livre est « bon ». Il possède une fin très étonnante, qui heureusement relève un peu le niveau. On se délecte d’avance du tome trois, car celui-ci devrait être, contrairement à Hollow City, « bombesquement » trop bon. J’attends beaucoup de révélations et d’actions pour la suite, sinon je risque d’être déçue à nouveau.

Le livre objet est bien sûr magnifique. Et juste pour ça, on est content de les avoir dans sa bibliothèque, car ils en jettent ! En effet, il est imprimé en couleur, avec ces photos qui apportent tant de réalisme à l’histoire.
 


mardi 9 juillet 2013

Miss Peregrine et les enfants particuliers

Auteur : Ransom Riggs
Editeur :  Bayard
Collection : -
Parution : 31 mai 2012
Pages : 438
EAN-13 : 9782747037914

Une île mystérieuse
Un orphelinat en ruines
Une étrange collection de photos

Jacob Portman, 16 ans, écoute depuis son enfance les récits fabuleux de son grand-père. Ce dernier, un juif polonais, a passé une partie de sa vie sur une minuscule île du pays de Galles, où ses parents l'avaient envoyé pour le protéger de la menace nazie. Le jeune Abe Portman y a été recueilli par Miss Peregrine Faucon, la directrice d'un orphelinat pour enfants « particuliers ». Selon ses dires, Abe y côtoyait une ribambelle d'enfants doués de capacités surnaturelles, censées les protéger des « Monstres ».

Un soir, Jacob trouve son grand-père mortellement blessé par une créature qui s'enfuit sous ses yeux. Bouleversé, Jacob part en quête de vérité sur l'île si chère à son grand-père. En découvrant le pensionnat en ruines, il n'a plus aucun doute : les enfants particuliers ont réellement existe. Mais étaient-ils dangereux ? Pourquoi vivaient-ils ainsi reclus, cachés de tous ? Et s'ils étaient toujours en vie, aussi étrange que cela paraîsse...

Une histoire merveilleusement étrange, émouvante et palpitante.
Un roman fantastique qui fait réfléchir sur le nazisme, la persécution des juifs, renfermement et l'immortalité.


Mon avis

La couverture est étrange, fait même frissonner, et contre toute attente j’ai craqué. Pourtant moi et les histoires qui font peur, pas trop mon délire. Mais ici, il ne faut surtout pas se fier à la couverture, qui certes est dérangeante mais reste très mystérieuse et incite le lecteur à pénétrer dans l’univers des enfants particuliers.

Il est illustré, et pour la bonne cause ne vous en faites pas. Car si le livre en termes de genre et de style est passionnant on possède également un magnifique objet. Premier réflexe, en tout cas le miens, était de parcourir les photos, elles ne révèlent rien sur l’intrigue si on ne connait pas l’histoire, on peut les feuilleter juste pour le plaisir.
Ransom Riggs est un auteur à suivre. Il a une plume fabuleuse et aura su me convaincre que la deuxième guerre mondiale est une période inépuisable. J’avais déjà parlé durant mon avis du Garçons en pyjama rayé que la seconde guerre était un sujet qui avait bercé mon adolescence grâce à ma mère qui est une passionnée et qui possède une collection importante de livres la dessus. Forcément au bout d’un moment ça lasse, donc je fuyais un peu les romans se déroulant à cette période. Mais je reprends gentiment goûts aux livres qui l’abordent, et ici cela reste une image de fond.
Le récit est très fluide et agréable à lire, de plus vu que l’on retrouve des photos les pages se tournent très vite, et ces photos apportent un gros plus à l’histoire, elles la concrétisent en quelque sorte, on a vraiment envie d’y croire vu que c’est sous nos yeux.

Au niveau de l’intrigue je me suis totalement fait avoir, dans le bons sens, car je n’avais pas imaginé ça. Je pensais être en 1940 avec ces enfants particuliers, - j'avoue je n'ai que légèrement survolée la 4ème de couverture - alors que l’on va rencontrer Jacob qui est le petit fils d’un de ces enfants particuliers. Après un événement important le jeune garçon va se rendre sur l’île ou son grand-père a passé tant d’années en compagnie de ces enfants. L’histoire se met très vite en place et nous permet d’avancer d’autant plus rapidement dans le récit, c’est agréable car on n’a pas besoin d’une centaine de pages (le livre en compte plus de 400) pour être au cœur de l’action.
Les personnages sont fascinants. Jacob m’a tout de suite touchée, pour sa sensibilité et l’amour qu’il porte à son grand-père. Et d’un autre côté on le découvre en tant que jeune homme très courageux finalement, car même s’il ne se croit pas capable d’aller seul dans cette maison abandonnée, il le fait, et pour moi ça c’était du courage, car je n’y aurais pas mit un orteil. Froussarde un jour, froussarde toujours. Puis la découverte des enfants particuliers et de Miss Peregrine se fait petit à petit, on les découvre aux fils des pages, et la vieille dame répond aux questions que l’on se pose depuis le début du livre. Progressivement on comprend chaque petits détails, et tout amené très juste et ne détonne pas avec le reste de l’histoire.

C’est un univers qui propose quelque chose d’un peu nouveau. Un mélange d’historique et de fantastique que l’auteur arrive parfaitement à gérer. L’atmosphère est lourde et fait sursauter plus d’une fois. Quand l’île est plongée dans un brouillard constant, qu’il n’y a qu’un seul téléphone pour tous les habitants et que les trois quart des gens qui y habitent sont des ivrognes, personnellement je n’y passe pas la nuit. Ce bout de caillou a tout pour être inquiétant et mettre son lecteur mal à l’aise. Mais c’est le but, et cela rend très bien. On frissonne de plaisir.

Un coup de cœur, et ça faisait longtemps. Comme ça fait du bien d’à nouveau trembler pour un bouquin, celui que l’on lit partout, tout le temps, même en marchand. Ransom Riggs a selon moi réunit tous les bons ingrédients d’un livre qui mérite d’être lu.  


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