Editeur : Gallimard
Collection : Grand format
Parution : 20 août 2015
Pages : 431
EAN-13 : 9782070668052
Et si le plus merveilleux des contes cachait le plus sombre des complots ?
1833, sur une île perdue du Danemark. Elle s'appelle Blonde, il se nomme Gaspard.
Elle est animale, il est fou d'elle.
Le destin s'apprête à les arracher l'un à l'autre :
ils sont les victimes d'une prophétie qui bouleversera le monde à jamais.
Blonde parviendra-t-elle à déjouer les plans
de l'énigmatique Reine des neiges, avec pour seul allié un jeune écrivain nommé Andersen ?
Mon avis
Avant dernier livre de mon challenge Cold Winter,
« Animale, la prophétie de la Reine des neiges » collait parfaitement
à cette thématique hivernale. Malgré un regard intéressant sur la réécriture de
conte, et de bonnes idées, cette suite est légèrement en dessous du premier.
Dans « La malédiction de Boucle d’or » la
jeune Blonde découvrait son héritage, mais également l’amour. Elle qui devait
terminer ses jours dans le couvent de Saint-Ursule, au fin fond de la campagne
française, a dû apprendre à contrôler son don et à fuir les personnes qui
voulaient lui nuire. Tout se terminait bien pour elle et Gaspard, mais ce
bonheur fût malheureusement de courte durée…
La fin du premier tome est une vraie fin, et l’histoire
aurait pu s’arrêter là. Mais l’idée qu’a eue Victor Dixen pour cette suite est
assez ingénieuse. Il répond à travers son roman à la question suivante :
d’où vient l’inspiration de Hans Christian Andersen ? Le fameux conteur danois
devient un personnage à part entière de cette aventure, et c’est la meilleure
surprise du récit. La jeune Blonde se lie d’amitié avec Hans, pour ne pas se
faire repérer, elle et Gaspard se font respectivement appeler Gerda et Kay. Ça
ne vous dit rien ? Le conte de « La reine des neiges »
d’Andersen, BINGO ! Plutôt qu’une réécriture de conte, nous avons ici une
inspiration de conte, la triste aventure de Blonde va faire germer l’histoire
de l’écrivain.
Blonde doit ici se dépasser elle-même. Son amour,
Gaspard, s’est fait kidnapper par la terrifiante Reine des neiges. Cette
dernière complote quelque chose au Nord, et Gaspard en est un élément clé. Plus
d’une fois j’ai tremblé pour Blonde… car ses ennemis ne sont d’aucun repos, et
mettent tout en œuvre pour arrêter la jeune femme. Souvent, je trouve les méchants
trop vite terrassés, ou seulement présents dans la dernière partie du roman,
quand le « combat final » fait rage. Victor Dixen, lui, n’utilise pas
qu’un méchant, mais plusieurs ! Ce qui rend le récit encore plus haletant,
et angoissant.
Le personnage d’Andersen est très bien utilisé, et si l’on
connaît ses contes, on repère facilement les références que Dixen laisse ici et
là.
La surprise de l’histoire était pour moi moins intense
dans celui-ci. J’avais trouvé l’idée du premier si intéressante
et originale, qu’ici j’ai été un peu déçue par une certaine facilité. Mais
c’est pour être un peu sévère, car cette suite est vraiment chouette. Juste
moins impressionnante.
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