Auteur : Gabriel Katz
Éditeur : Du Masque
Collection : Grands formats
Parution : 14 octobre 2015
Pages : 284
EAN-13 : 9782702442609
En
acceptant ce job de Père Noël aux grands magasins, Benjamin Varenne ne
s'attendait pas à déclencher un cataclysme dans sa petite vie de
comédien raté. Beau gosse, séducteur, il va flasher sur la seule fille
de Paris qu'il aurait mieux fait d'éviter comme la peste. Il faut dire
que Victoire, cette petite bombe irrésistible, n'est pas la gosse de
riche qu'elle a l'air d'être, mais la femme d'un mafieux albanais, qui
ne plaisante pas avec le code de l'honneur.
Happé dans un
engrenage de luxe et de violence dont il ne maîtrise pas les rouages,
Benjamin va devoir improviser et, contrairement à ce qu'il pense, ce
n'est pas ce qu'il fait de mieux. Des palaces parisiens aux îles
paradisiaques du golfe de Thaïlande, il va vivre le Noël le plus
mouvementé de sa vie...
Mon avis
Si vous suivez le blog, Gabriel Katz n’est pas un auteur inconnu pour
vous. J’ai crié mon amour pour sa saga Aeternia une bonne dizaine
de fois, je pense, et j’ai également beaucoup aimé La maîtresse de
guerre. Il me reste Le puits des mémoires dans ma pile à
lire, mais pour le challenge Cold Winter, son thriller déjanté durant la
période des fêtes me semblait idéal !
Si on n’a jamais lu de roman de cet auteur, je ne conseillerais peut-être
pas de commencer par celui-ci. Pas parce qu’il est mauvais, mais parce que si
on ne connaît pas encore son style, ou son humour, on peut être un peu
déboussolé. J’étais contente de connaître déjà la plume de Gabriel Katz avant
de me lancer. J’ai ainsi pu apprécier correctement ma lecture et rire à ses
blagues très second degré sans être outrée.
Car oui, Gabriel Katz possède un humour mordant, qui peut dérouter un
peu si on ne connaît pas son style. Je trouve justement que Aeternia ou encore La maîtresse de guerre prépare
beaucoup mieux le terrain à cet humour et à ce style.
Benjamin est un acteur, un peu raté, et un peu lourd, qui se retrouve
à jouer le Père Noël en pleine galerie marchande durant le mois de décembre.
Quand il voit passer Victoire, et notamment ses fesses, il tombe sous le
charme. Vous voilà prévenus, oui, Benjamin est le cliché absolu du mec qui se
sait (ou se croit) beau gosse, qui n’a pas un rond, et qui aime les belles
femmes avant tout. On verra ce qu’elles ont dans la tête après. C’est sûr que
quand on aime les personnages féminins forts et indépendants, qui ne sont pas
des cruches ambulantes… Victoire nous fait tomber de haut ! En même temps,
on ne peut compter que sur le point de vue du narrateur, qui n’est autre que
Benjamin, et donc pas le mec le plus féministe du monde. Mais il est tellement
boulet, et gauche, et malchanceux, que je n’ai pas pu m’empêcher de rire de sa
situation.
Victoire et Gros-Sourcil (alias Marco) sont des personnages
importants, qui vont mine de rien nous surprendre. Même si l’auteur les fait
passer pour ce qu’ils semblent être avant tout, c'est-à-dire une belle paire de
fesses sans cervelle, et une montagne de muscles, on peut se retrouver surpris.
Je dis ça… je ne dis rien.
Pour l’ambiance de Noël, on y est, avant que tout ce beau monde
s’envole à l’autre bout du monde. Mais il y a une bonne raison à cela.
L’intrigue commence alors que la riche Victoire commet une gaffe, et entraîne
le pauvre Benjamin avec elle. Le mec faible qui avait juste craqué sur le corps
parfait d’une belle fille se retrouve embarqué dans une aventure dangereuse
dont il n’est pas sûr de revenir entier. À choisir, il serait peut-être resté
sagement assis sur son traîneau, à écouter des gamins lui hurler dans les
oreilles.
Merci pour cet avis, je pense que je vais le lire sur Glose pour découvrir les premières pages et confirmer ce qui me semble être une bonne impression sur ce livre :)
RépondreSupprimerCa fait un moment que je l'ai dans ma pal et que je repousse sa lecture mais vu que tu m'a mis l'eau à la bouche je sens qu'il va être ma prochaine lecture.
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