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jeudi 15 juin 2017

Lectures en bulles #1

Silencieuse(s)

Soit on est victime, soit on connaît des victimes. Le harcèlement de rue est un mal bien actuel, qui ne s’arrête jamais. Cette bande dessinée passe d’un profil à un autre, parfois un peu vite, pour nous sensibiliser. Qu’importe la force ou les mots employés, le problème reste le même : ces femmes sont toutes victimes de harcèlement de rue. Et non, ce n’était pas un compliment, ou une manière de draguer, c’est un comportement maladroit et malsain, qui ne met personne à l’aise et qui ne donne pas envie de faire connaissance. 
Dans un aspect plus esthétique, j’ai eu un gros coup de cœur pour les dessins. Que ce soit le trait ou les couleurs, tout m’a plu. En plus, elle délivre un message important, cette bande dessinée a tout bon pour moi.


Giant Days

Belle surprise BD ! Reçu des éditions Akileos, je me suis plongée sans attente particulière dans ce comics. On y découvre trois copines à l’université, radicalement différentes, qui s’apportent chacune quelque chose. Sur son aspect léger et fun, ce comics parle de sujets d’actualité : l’homosexualité, les drogues, l’alcool, le harcèlement, le féminisme, et j’en passe ! À travers ces trois personnages, beaucoup de choses vont être dites, de manière parfois drôle et parfois plus dramatique.  
Jolie découverte et j’ai déjà hâte de lire la suite.




 
Michigan

Le destin d’une war bride. Comme quoi, oser se faire surprendre en BD, ça peut avoir du bon ! Merci aux éditions Dargaud pour cet envoi et cette découverte. Je n’aurais jamais pensé lire un jour un récit traitant de ce sujet. Pour l’instant, ce n’est pas forcément une thématique qui m’intéresse, mais la vie d’Odette m’a touchée. Française, elle épouse un soldat américain et part vivre avec lui aux États-Unis. Lors de son voyage, elle va devoir apprendre les bases de ce qu’est une femme américaine, arriver dans une belle-famille inconnue et s’adapter à un autre pays. Même si c’est un choix pour notre protagoniste, cela ne veut pas dire pour autant que c’est facile. J’ai ressenti ce tiraillement qu’elle avait entre deux cultures. Aux USA, elle se fait traiter d’étrangère, de petite Française. Et quand elle rentre voir sa famille, on la traite d’étrangère, de femme américaine. Elle ne se sent plus vraiment chez elle nulle part, et ça ne devait pas être évident.


Hibakusha

Encore une belle surprise, grâce aux éditions Dupuis cette fois. Je connais très mal et peu la culture et l’histoire japonaise. Pourtant, personne n’ignore l’atrocité historique du 20e siècle qui leur est tombée dessus. Hiroshima et Nagasaki sont connues de tous.
Dans cette histoire, qui m’a fait penser à Soie de Baricco, nous allons vivre l’amour fugace entre un Allemand et une Japonaise. Le titre prend tout son sens une fois arrivé à la fin de l’histoire. Cette découverte m’aura vraiment touchée. Et je serais curieuse de lire la nouvelle Fin de transmission, qui a inspiré cette bande dessinée.

mercredi 6 janvier 2016

Mes derniers avis : Bande dessinée

L’autre soir, j’ai voulu faire une petite pause dans mon challenge Cold Winter, alors j’ai lu 4 bandes dessinées d’affilée. Et ça m’a fait beaucoup de bien. Pleins de genres différents, d’histoires différentes, mais toutes de très bonne qualité.


La Quête d’Ewilan T3
J’apprécie toujours autant l’adaptation BD d’une de mes sagas favorites. Les dessins sont agréables, et c’est un plaisir de découvrir le visage de ces personnages qu’on a imaginés tant de fois. Dans cet épisode, Salim prend un peu d’endurance et surtout, devient de plus en plus intéressant. Ewilan est d’ailleurs légèrement effacée par tous les rebondissements. 

Seul point négatif, c’est qu’en bande dessinée, ça passe beaucoup trop vite. On voudrait que ça continue, surtout quand on connaît la fin, on s’attend à plus ! Et ça se termine… trop vite. 




La guerre des Sambre, Maxime et Constance T2
Ce second volume était pour moi LA sortie bande dessinée de 2015, et je ne l’ai pas lu tout de suite, histoire de savourer correctement l’histoire. Tranquillement posée dans mon canapé, avec une bonne tasse de thé et les paysages hivernaux de la campagne française. Maxime et Louise-Marguerite sont jeunes mariés, mais le jeune comte n’est pas des plus emballés par l’histoire. Il va d’ailleurs faire preuve de beaucoup d’antipathie envers son épouse et la naïveté de celle-ci.
Cette partie du puzzle est intéressante, car elle se trouve entre « Hugo et Iris » et entre « Charlotte et Werner ». Cette trilogie-ci est la pièce manquante, celle qui pourra nous apporter une vue globale sur cette fameuse guerre des yeux, qu’on découvre encore plus ici. Pour moi, c’est toujours un réel plaisir, et je rédigerai une fois un avis complet sur toutes les trilogies et la série des Sambre, car elle mérite qu’on s’y attarde.


Alvin T1
Quelle mignonnitude que cette bande dessinée ! Je ne m’attendais à rien lors de la réception. Dargaud m’avait proposé de recevoir une bande dessinée de leur catalogue, et ils m’ont choisi le premier tome d’Alvin. Même si je n’ai pas lu Abélard (la série d’avant), j’ai largement compris et pu suivre la petite aventure d’Alvin. C’est une histoire très tendre, et je vous avoue, j’y suis allée de ma petite larme. Ce n’est pas de ma faute, ça a coulé tout seul ! Mais en même temps, quand on tire sur la corde sensible, je ne peux pas faire autrement. Et pour le coup, ils savent y faire. On se retrouve tout attendri devant le petit Alvin et son destin pas comme les autres. Je n’en dis pas plus, ça gâcherait tout.

mardi 5 janvier 2016

California Dreamin’



Auteur : Pénélope Bagieu
Editeur : Gallimard 
Collection : -
Parution : 17 septembre 2015
Pages : 272
EAN-13 : 9782070657582


Ellen Cohen rêve de devenir chanteuse.
Sa voix est incroyable, sa personnalité aussi excentrique qu'attachante, son besoin d'amour inextinguible.
À l'aube des années 1960, elle quitte Baltimore pour échapper à son avenir de vendeuse de pastrami et tenter sa chance à New York.


Mon avis

Lors de ma vidéo « Wishlist de Noël » je disais de Pénélope Bagieu qu’elle pourrait écrire et dessiner sur du papier toilette, que j’achèterais tous les rouleaux. J’ai été très heureuse de découvrir sa dernière bande dessinée sous le sapin, et j’ai profité de ces quelques jours de relâchement à Nouvel An pour la dévorer.

Pénélope c’est bien sûr son blog, mais également « Joséphine », et les larmes versées devant la « Page blanche », alors, quand j’ai vu qu’elle sortait enfin quelque chose de nouveau, j’ai sauté de joie ! Dans « California Dreamin’ » elle s’essaie à la biographie je dirais, celle d’Ellen Cohen, plus connue sous le nom de Mama Cass, et Cass Eliott, la chanteuse du groupe « The Mamas and the Papas » dont bien sûr je ne connais qu’une chanson…. Celle qui a donné son titre à la BD. (Mon prof de musique était fan de cette chanson !).

Quand on a l’habitude des dessins de Pénélope, on peut être d’abord un peu étonné par le style qu’elle utilise ici. On découvre des traits parfois grossiers et rapides. Mais je trouve que cela collait parfaitement à l’ambiance de son histoire, de son personnage. Ellen est une jeune fille un peu replète, qui va croire en ses rêves et se donner la chance de les réaliser. Son but ? Devenir une star, et pour y arriver, elle ose tout. Déjà durant son adolescence, je suis tombée amoureuse d’elle. Elle est tout ce que je n’étais pas, et du coup ça inspire le respect. Ellen, c’est le genre de fille un peu grande gueule qui déménage, qui n’a pas peur, qui ose dire ce qu’elle pense et à l’humour vachard que j’aime bien. La bulle sur la soirée « Fromages et nudité » m’aura fait la soirée je pense.

Mais malgré son enthousiasme, ça ne sera pas évident de monter tout en haut pour Ellen. On découvre une jeune femme qui va devoir travailler dur et se battre pour se faire accepter telle qu’elle est, et avec ses rondeurs. Mais jamais elle ne cédera, et ça, c’est une belle leçon. Il y a aussi le fait qu’elle évolue dans une époque où drogue et alcool sont omniprésents. Mais toutes ces décennies sont superbement représentées par Pénélope. Cette BD est extra, dans son intégralité, et les dernières planches sont pleines de contrastes.

Un petit bijou à lire, pour découvrir un personnage, ou simplement quand on aime la musique et ces années un peu folles, celles des sixties !

jeudi 5 mars 2015

Les carnets de Cerise, tome 3 : Le dernier des cinq trésors

Auteurs : J. Chamblain et A. Neyret
Editeur : Soleil
Collection : Métamorphose
Parution : 13 novembre 2014
Pages : 88
EAN-13 : 9782302042988

Cerise s'intéresse à Sandra, qui dirige un atelier de reliure rempli de livres anciens. Parmi eux, il y en a un qui n’a jamais été réparé. Il y a aussi les cinq trésors liés à la vie de la jeune femme. Accompagnée de Line et Erica, Cerise suit ce jeu de piste pour tenter de rendre à Sandra ce qu’elle a perdu.


Mon avis


Alors que je disais que le deuxième volume était parfait, je crois que celui-ci dépasse le tout ! Comment peuvent-ils faire encore mieux ?

Ce tome partait déjà favoris car il se déroule en hiver, une ambiance cocooning et de Noël plane tout le long de la bande dessinée. C’est reposant et nostalgique. L’histoire de ce volume est tout aussi touchante que les autres. Une relieuse donne des cours à Cerise et ses amies, mais la petite aventurière ne peut s’empêcher d’ouvrir une boite. Un jeu de piste commence alors pour la jeune fille et la relieuse.

Ce que j’aime dans le personnage de Cerise c’est qu’elle est notre personnage centrale, et pourtant les aventures ne sont que menées par elle, et ne tourne pas forcément toujours autour d’elle. La jeune fille apporte son aide et me fait penser à Amélie Poulain. Pourtant dans ce tome ci, je l’ai trouvé plus mature, elle prend conscience de certaines choses.

Alors même si j’ai la larme facile, je ne pensais vraiment pas que Cerise me referais le coup cette fois. Et pourtant… ça n’a pas manqué. L’histoire m’a tellement touché. Un grand bravo !


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mercredi 9 juillet 2014

Wika, tome 1 : Wika et la fureur d'Obéron

Auteurs : O. Ledroit et T. Day
Editeur : Glénat
Collection : Grafica
Parution : 21 mai 2014
Pages : 72
EAN-13 : 9782723498043



Pour sauver la petite Wika lors de l'attaque de leur château par le prince Obéron, ses parents, Claymore Grimm et Titania, lui ont coupé les ailes et l'ont confiée à des fermiers. Treize ans plus tard, Wika rejoint la cité du prince Obéron, où elle rencontre le voleur Bran. Un univers fantasy et steampunk.




Mon avis

Présentée dans l’une des dernières Mailbox, Wika est typiquement le genre de BD que j’attends avec impatience et qui je sais va me plaire.

Olivier Ledroit a été pour moi une sacrée révélation dans tout ce qui est féerie, et même vampire avec sa saga « Requiem, chevalier vampire » une série très dark fantasy. Ses artbook sur les fées et autres petits peuples magiques, me sont très cher et font partie de ces livres précieux dans ma bibliothèque. Tout est détaillé avec Ledroit, on comprend donc que ses bandes dessinées paraissent un peu au compte goute. Mais si c’est pour avoir un travail aussi beau tout le temps, je veux bien attendre.

On sort complètement du style Gothique que l’auteur avait utilisé pour Requiem pour se retrouver avec un conte de fée dans des décors Steampunk ! J’adhère totalement au concept, qui réunit deux choses que j’aime énormément. Ledroit au dessin est remarquable, mais la belle découverte pour ma part c’est le scénariste Thomas Day, que je connais de nom mais pas de plume. Les deux se marient à merveille, pour donner vit à des personnages et une histoire excellente !

L’univers de Wika représente exactement ce que j’aime dans ce genre là. De la fantasy, pas toute rose, avec des personnages recherchés et une histoire originale. Le gros plus, c’est que Ledroit utilise des personnages qu’on a déjà pu rencontrer dans ces Univers Féeriques, comme la fée Titania et le prince Obéron. Pour en rajouter des nouveaux tout aussi plaisants à découvrir.

Wika est une fée qui s’ignore, et qui dans ce premier volume va commencer à découvrir l’étendue de ses pouvoirs. Seulement le prince Obéron, qui règne en maitre, est un anti-magie, et grâce à ses sbires il traque chaque être magique qui respire. La fureur d’Obéron pose clairement les bases de l’univers et de l’histoire. C’est l’apparition des pouvoirs de Wika, ainsi que la prise de conscience du personnage. J’ai adoré cet univers steampunk qui colle parfaitement à la magie environnante, les deux sont parfaits ensemble et Ledroit et Day les exploite à merveille.

Des planches à couper le souffle ! Et ça c’est bien du Ledroit tout cracher. Que ce soit les ailes, les armures, les paysages, les décors, etc… tout est détaillé et travaillé à la perfection. C’est du travail de titan, qui nous ravit.

Je conseil cette bande dessinée pour se lancer dans les univers de Ledroit, Requiem plait en général à moins de monde, Wika sera plus grand public on va dire. Et juste pour se faire plaisir visuellement, ça vaut le coup. 


 
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