Auteur : Holly Black
Editeur : Bayard
Collection : -
Parution : 16 octobre 2014
Pages : 270
EAN-13 : 9782747047708
Zach, Poppy et Alice partagent une passion : les jeux de rôle avec des figurines.
Ils ont inventé un monde à eux, peuplé de pirates, de cruelles sirènes, de voleurs et de trésors.
Ce
monde est dirigé par la Sublime Reine, incarnée par une inquiétante
poupée de porcelaine qui trône derrière une vitrine chez Poppy et qui
semble tout observer à travers ses paupières closes.
Or, un jour, un incident pousse Zach à arrêter le jeu.
La
nuit suivante, la poupée se réveille et se confie à Poppy : elle a
jadis été fabriquée avec les cendres d'une fillette nommée Eleanor, et
elle exige d'être enterrée avec les siens, sinon les trois amis ne
connaîtront jamais le repos...
Mon avis
Merci aux éditions Bayard pour leur partenariat avec le blog, et qui
m’ont permis de lire ce livre en avant première.
A première vue, la couverture ne me branchait pas vraiment, ce n’est
toujours pas le cas d’ailleurs, mais l’auteur elle m’a tout de suite
attiré ! Holly Black. Ou Madame Chroniques de Spiderwick, qui sont quand
même des livres qui ont bercés plus d’une génération. Du coup, je me suis
lancée, quelques jours avant la sortie, et je me suis retrouvée embarqué dans
cette folle histoire.
Holly Black sait raconter les histoires, ça il n’y a pas de doute. Ici
nous découvrons trois amis qui adorent faire des parties de jeu de rôle avec
différentes figurines. Entre eux se déroulent de sacrées aventures !
Jusqu’au jour ou Zach ne veut plus jouer, pour une obscure raison. Poppy, la
maîtresse de jeu, décide alors de les embarquer dans une dernière aventure,
bien réelle cette fois ci. La vieille poupée, perchée dans une vitrine du salon
cache une histoire, que les enfants comptent bien terminer. Selon la légende
elle aurait été fabriquée à base d’ossement d’une petite fille nommée Eléanor…
La fillette souhaite reposer en paix, près des siens, sinon elle jure de hanter
les enfants à tout jamais.
L’histoire est donc lancée ! Et est plutôt originale. L’auteur
commence doucement pour nous amener petit à petit vers cette fameuse aventure.
Les trois enfants, Poppy, Alice et Zach sont en tout cas très courageux. Ils
n’hésitent pas à partir de nuit pour se rendre dans la ville d’à côté. C’est
vrai que j’ai tiqué à certains instants, je me disais « mais ce sont des
enfants ! comment osent-ils partir comme ça ? » et je me suis
vite rendue compte que ce n’était pas parce que moi j’étais, et suis toujours,
trouillarde, qu’ils le sont tous. Ensuite l’histoire en elle-même est plutôt
gentillette finalement. J’aurais voulu plus de frissons, comme avec les
premiers « Chaire de Poule » ou l’histoire fait froid dans le dos.
L’histoire avance sans grand suspens, et avec ce que nous raconte la quatrième,
c’est vrai que je m’attendais à plus. Je voulais trembler un peu (et non le
fait que j’ai 24 ans ne change rien, je n’ose toujours pas lire de Chaire de
Poule, à mon âge).
Les personnages par contre sont vraiment très attachants. Et traversent
une période étrange de la vie : la préadolescence. On veut faire comme les
grands, mais on a quand même encore envie d’être un enfant, quelque part. Les
trois enfants reproduisent plutôt bien cette phase. Poppy est la plus jeune, et
a peur de perdre ses amis car ils grandissent. Zach et Alice ne veulent pas
qu’on sache qu’ils aiment jouer avec des jouets, mais en même temps se
demandent s’ils ne devraient vraiment pas passer à autre chose, car « ce
n’est plus de leur âge ». Et puis finalement je pense qu’il faut laisser
faire le temps…
Une lecture très sympa, qui parle d’une phase pas toujours évidente à
aborder. Mais une histoire centrale pas assez dans le thème que le roman veut
se donner. Dommage à ce niveau là.
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