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dimanche 15 juillet 2018

Ten tiny breaths, tome 1 : Respire


La vie de Kacey a explosé. Ses parents, sa meilleure amie et son petit ami sont morts dans un accident de voiture dont elle est la seule rescapée.
Souhaitant échapper à son passé, à une tante et un oncle peu scrupuleux, Kacey achète deux tickets de bus et part à l'aventure pour Miami avec Livie, sa soeur de 15 ans. Elles s'installent dans un petit immeuble et font connaissance de leurs voisins. En particulier, la pimpante Storm et le beau et mystérieux Trent...
Nouvelle vie, nouveau job, nouveaux amis, Kacey parviendra-t-elle à chasser tous les démons qui la rongent ?


Mon avis

Nos faces cachées m'avait tellement emballé que j'étais prête à refaire confiance à un roman dans le genre New Adult. Moody m'avait offert le premier tome de la série Ten Tiny Breaths de K. A. Tucker pour l'un de mes anniversaires, et je me suis dit que c'était le moment.

Ça ne peut pas marcher à tous les coups, comme on dit. Dommage, car ça avait pourtant très bien commencé. Kacey est un personnage détruit, qui va devoir passer par tous les stades de reconstruction. Si le physique a suivi rapidement, il n'en est rien pour l'esprit. Elle n'est que méfiance, tristesse et colère. Partir de chez son oncle et sa tante avec sa petite sœur de 15 ans lui semblait la seule solution pour essayer d'aller de l'avant.

J'ai aimé bien des aspects de Kacey. Je la trouvais franche et directe, et un certain humour pointait sous sa carapace. Il y avait quelque chose. Malheureusement, les scènes clichées et les séquences prévues 50 pages à l'avance commençaient à être trop nombreuses pour que j'accroche.
C'est que le roman tourne autour de certaines facilités. Quelques-unes passent crème, parce que mon cœur a fondu sans problème, mais pour d'autres c'était de trop. Tant pis, ça ne prend pas à chaque fois. Et des fois, c'est une question de moment, là ce n'était visiblement pas le bon.

Kacey partait gagnante pour finalement être elle aussi, un parfait cliché. Celui de la femme forte, tellement forte qu'elle a enfermé tous ses sentiments et émotions à double tour. Et même si ça peut refléter une part de réalité, il y avait des passages beaucoup trop courus d'avance pour que ça semble réaliste. Je ne préfère même pas revenir sur les scènes de sexe, qui tombent dans le double orgasme dès la première fois. Ce genre de facilités et de fantasmes ne m'intéressent plus. Je les trouve trop éloignés de la réalité pour qu'ils me plaisent.

Et pourtant, il y a avait des scènes drôles et tendres. Le mélange des deux était donc très particulier, car les styles viraient de l'un à l'autre, soudainement. J'aime les émotions et partager les peines des personnages. Mais ici, on passait trop rapidement de l'un à l'autre. Soudainement, les personnages se font confiance, alors qu'ils se sont vus deux fois. Des problèmes se règlent en un claquement de doigts, alors que d’autres, parfois tout aussi difficiles, traînent sur des pages et des pages.

Une lecture très mitigée. Tant pis.


Autrice : K. A. Tucker
Edition : Hugo Roman
Collection : New Romance
Parution : 5 février 2015
Pages : 358

lundi 28 mai 2018

Nos faces cachées


Ambrose Young est beau comme un dieu. Le genre de physique que l'on retrouve en couverture des romances. Et Fern Taylor en connaît un rayon, elle en lit depuis ses treize ans. Mais peut-être parce qu'il est si beau, Ambrose demeure inaccessible pour une fille comme elle. Jusqu'à ce qu'il cesse de l'être...

Nos faces cachées est l'histoire de cinq amis qui partent à la guerre.
L'histoire d'amour d'une jeune fille pour un garçon brisé, d'un guerrier pour une fille ordinaire.
L'histoire d'une amitié profonde, d'un héroïsme du quotidien bouleversant.
Un conte moderne qui vous rappellera qu'il existe un peu de Belle et un peu de Bête en chacun de nous...


Mon avis

Ce roman traîne dans ma PAL depuis qu’Anaïs me l’a offert pour mon anniversaire. Ne me demandez pas lequel, ce qui est un indice sur son temps dans ma PAL. J’avais très peur de le commencer, car les avis positifs sont très nombreux. Et ça a tendance à me faire l’effet inverse. Pas le fait qu’il y ait de bons avis, mais qu’ils soient nombreux. Ça veut dire que sur la masse de gens qui l’ont lu, la plupart l’ont aimé. De quoi me donner bien trop d’attentes.

Mais j’ai lancé le choix au hasard dans ma PAL sur Livraddict, et il m’a sorti celui-ci. Bon. Allez, je suis dans une bonne période de lecture, c’est le moment de sortir un peu de ma zone de confort. Je fonce, et je le termine en trois jours. Avec le nombre de préjugés que j’avais, étant persuadée de ne pas aimer, j’ai finalement mis la barre beaucoup moins haute que si je partais dans l’optique de vouloir vraiment aimer ce livre. Ce qui s’est traduit par une attente à 0, et un résultat de lecture bien au-dessus.

Ambrose Young est très beau. Et aussi très incertain sur l’avenir. Après les attentats de 2001, il décide de s’engager dans l’armée et de partir au combat. Il va en revenir transformé à jamais. Fern Taylor elle, vit l’amour par procuration en écrivant des romances et s’occupe de son cousin Bailey. Ce dernier souffre d’une maladie dégénérative, et son espérance de vie est minime. Incapable de bien des choses dans son fauteuil, Fern est à la fois une amie, ses bras et ses jambes.

Le personnage qui sort du lot, et qui fait que ce roman n’est pas comme les autres, est bien sûr Bailey. Si Amy Harmon ne l’avait pas inclus, son histoire aurait été beaucoup moins intéressante, et drôle. Bailey n’a pas eu le choix, il a développé un savoir et un sens de la répartie poussés à l’extrême. C’est son seul moyen de défense et de survie. Il ne perd pas son temps avec des non-dits ou des sous-entendus. Il agit, car il sait que demain tout peut s’arrêter. Autant ne pas perdre de temps. Son rôle entre Fern et Ambrose est capital. Il n’est pas là juste pour attendrir et faire rire. Il pose de véritables questions existentielles et importantes.
Comme le dit Bailey, Fern a le syndrome du vilain petit canard qui se transforme en cygne. Ça fait un peu cliché, et des fois on était à deux doigts d’y tomber la tête la première, dans le cliché. Mais l’autrice relève vite le niveau, et utilise simplement la réalité. Oui, des gens se sentent laids, comme certains se trouvent banals, ou encore pas mal. C’est comme ça. Et Fern est dans la première catégorie. Mais avec le temps, les choses changent, et le physique aussi. Par contre, dans sa tête, elle est incapable de voir ce changement. Ce qui pose de bonnes questions sur le regard qu’on porte sur soi et sur les autres. Ambrose a souvent des réflexions totalement justifiées à ce sujet. Il revient d’ailleurs de loin. Car entre sa vie avant son départ pour la guerre, et sa vie après son retour, c’est le jour et la nuit. L’autrice le fait vraiment avancer lentement. Il est renfermé et solitaire. Sa carapace se fendille doucement au contact de Fern, sans qu’il puisse comprendre qu’elle aime être avec lui.

La trame repose sur une simple histoire d’amour. Le fond est bien plus important que ça. C’est une réécriture très moderne et éloignée de La belle et la bête. La beauté physique est-elle plus importante que la beauté du cœur ? Les questions sont pertinentes dans notre société actuelle, où l’importance de l’esthétique est à son paroxysme. Pourtant, de plus en plus de personnes, heureusement, essaient de défendre l’inverse. Le vrai et non le nickel. Le roman d’Amy Harmon entre dans cette dénonciation du beau faux. Et du beau vrai. Du laid faux. Et du laid vrai. Elle habille son histoire de mille nuances, de personnalités au caractère changeant. Ses personnages représentent la vraie vie. Celle qui n’a pas de filtre.

J’ai réussi à vibrer avec eux. C’est donc un roman réussi pour moi. Alors que je m’attendais à être déçue, j’en ressors ravie.


Autrice : Amy Harmon
Éditeur : Robert Laffont
Collection : R
Parution : 22 janvier 2015
Pages : 436

dimanche 16 avril 2017

Forbidden

She is pretty and talented - sweet sixteen and never been kissed. He is seventeen; gorgeous and on the brink of a bright future. And now they have fallen in love. But... they are brother and sister.

Seventeen-year-old Lochan and sixteen-year-old Maya have always felt more like friends than siblings. Together they have stepped in for their alcoholic, wayward mother to take care of their three younger siblings. As defacto parents to the little ones, Lochan and Maya have had to grow up fast. And the stress of their lives—and the way they understand each other so completely—has also brought them closer than two siblings would ordinarily be. So close, in fact, that they have fallen in love. Their clandestine romance quickly blooms into deep, desperate love. They know their relationship is wrong and cannot possibly continue. And yet, they cannot stop what feels so incredibly right. As the novel careens toward an explosive and shocking finale, only one thing is certain: a love this devastating has no happy ending.


Mon avis

Pour cette chronique, je vais devoir m’armer de patience, car elle va être compliquée à rédiger. Forbidden va paraître en français aux éditions Milady d’ici juillet 2017 normalement, et j’espère que vous le lirez, histoire qu’on puisse en débattre un peu. Ou si vous êtes très impatients, la version anglaise est disponible, mais pas super évidente à lire.

Lu en lecture commune avec Moody, j’étais très heureuse de pouvoir lui en parler à la fin. Ce livre est très particulier. On réfléchit beaucoup, et on remet constamment son jugement en question. Tabitha Suzuma aborde un thème très difficile, peu répandu et plutôt tabou : l’amour entre un frère et une sœur (pas de spoil, c’est sur la couverture et la 4e). Elle va nous faire entrer dans le quotidien morose de Lochan et Maya, un frère et une sœur de 16 et 17 ans qui doivent jouer le rôle de parents auprès de leurs plus jeunes frères et sœurs. Le père est parti depuis de nombreuses années, et la mère est une alcoolique peu présente. Cette situation plutôt ambiguë va leur faire endosser une fonction qui n’est pas la leur, et peut-être aider à développer certains sentiments l’un envers l’autre.

Lochan a 17 ans, il est le plus grand de la fratrie et aussi le plus déprimé. Si au départ j’ai eu beaucoup d’affection pour lui, je l’ai rapidement trouvé très extrême dans son comportement. Crises de colère et grosse déprime étaient au rendez-vous.  
De l’autre côté, Maya est une jeune fille pleine de ressources, qui fait son possible pour que toute la famille avance chaque jour un peu mieux que la veille. Je ne peux pas vous dire que je n’ai pas aimé Lochan, on s’attache beaucoup à lui et ses réflexions sur le monde qui l’entoure m’ont rappelé beaucoup de choses. Une phrase en particulier m’a sauté à la gorge : « …je veux sortir de ma propre peau ». C’est une sensation qu’on peut facilement avoir quand on est mal dans sa peau. Malheureusement, il a vite basculé de l’autre côté du miroir pour moi. Il lui manquait cet touche d'« espoir ». J’aurais aimé voir plus de lumière dans ce personnage.
Ce que Maya possède finalement. Elle n’est pas tout le temps joyeuse non plus, et reflète pour moi parfaitement l’adolescence. Beaucoup de doutes, mais aussi des moments plus légers. Je ne sais comment l’expliquer.

Finalement, que penser exactement de cette histoire ? Elle est touchante. Marquante. Et pour moi, dérangeante aussi. J’avais cette impossibilité à me faire à cet amour. Peut-être parce qu’on en parle trop peu ? En fait, j’essaie encore de le comprendre maintenant, bien des jours après avoir terminé ma lecture. J’essaie de faire la part des choses. Et même si les personnages m’ont touchée, par leur histoire tendre et naturelle pour eux, je n’arrive pas à me mettre à leur place. Je n’arrive pas à ressentir leurs émotions. Peut-être que ça viendra avec le temps.
La fin m’a coupé le souffle. Elle n’a pas pris la direction que j’attendais, et du coup j’ai du mal à l’accepter. Finalement, elle correspond à l’histoire, c’est tout ce que je peux vous en dire, sans vous donner trop d’informations.

Mais je conseille ce livre, car il pousse à la réflexion. On s’intéresse à des sujets tabous, à travers des personnages intéressants.


Autrice : Tabitha Suzuma
Éditeur : Definitions
Collection : -
Parution : 27 mai 2010
Pages : 432
EAN-13 : 9781862308169

dimanche 8 juin 2014

Loin de tout

Auteur : J. A. Redmerski
Editeur : Milady
Collection : -
Parution : 22 novembre 2013
Pages : 436
EAN-13 : 9782811211059

Camryn n'a jamais voulu se contenter d'une petite vie tranquille. À vingt ans, alors qu'elle croit que son avenir est sur des rails, elle perd son petit ami dans un accident de voiture. Tout s'écroule. Cédant à un élan irrésistible, la jeune fille décide de tout plaquer pour aller voir ailleurs - et s'y perdre, avec un peu de chance.

C'est alors que son chemin croise celui d'Andrew, vingt-cinq ans, qui n'a pas été épargné par la vie lui non plus. Ces deux paumés font route ensemble et retrouvent ce qu'ils cherchaient sans le savoir : l'espoir. Camryn se sent vivre plus intensément depuis qu'elle a rencontré ce compagnon de route audacieux, drôle et incroyablement séduisant. Ce road trip improvisé marque le début d'une nouvelle existence exaltante. Mais l'insaisissable Andrew cache un secret qui pourrait faire de ce voyage le dernier.


Mon avis

Ce livre a une couverture qui attire l'oeil, sans couleur, mais il y a ce petit quelque chose avec ce titre, qui donne envie de s'y intéressé. Ca été mon cas, et me voilà à lire Loin de tout, en ce début du mois de juin. 

J. A. Redmerski commence doucement. Le premières pages sont un peu lentes, et plantes le décors, peut être un peu trop. La rencontre avec le personnage de Camryn se fait alors qu'elle a déjà perdu son petit ami Ian. On la découvre au fond du gouffre, vacant à sa vie habituelle, mais comme si elle n'était plus là. Elle nous donne l'impression de voguer dans un monde qui va trop vite pour elle, et ou plus rien ne lui convient. Au moment ou elle mets les voiles, j'ai commencé à trouver de l'intérêt à ce livre. L'auteur nous plonge dans un road trip à travers les Etats-Unis et j'avais vraiment l'impression de voyager, et de voir des endroits que je ne connais pas. 
Mais à un certain stade du livre ma décéption n'a pas arrêter de croitre. 

Camryn est un personnage touchant au départ. On la découvre déprimée, mais quand elle s'en va pour aller vers nulle part on a envie de la suivre. J'étais très admirative je dois dire, de voir une jeune femme partir comme ça, seule, sans se soucier plus que ça de ce qui pourrait lui arriver. Elle a ce caractère un peu tête brulée qui m'a tout de suite convaincue. Quand elle rencontre Andrew, j'ai aimé ses réactions, elle ne se laisse pas faire, et n'hésite pas à lui répondre quand quelque chose lui déplait. Au fil des pages, elle se laisse aller à la confiance, et le duo qu'elle forme d'abord avec Andrew m'a vraiment attendrit. On sent deux personnages, complétement déphasés qui veulent se perdre, s'éloigner et vivre ce qu'il y a à vivre. 

C'est après une certaine scène du livre que ma motivation et mon addiction pour ce livre sont retombés. Selon moi, les deux personnages ne collaient pas avec ce genre de réactions. On est peut être dans du New Adult, mais le genre n'empêche pas de faire autre chose. J'ai sentie le côté un peu réchauffé, bien qu'il y avait cet esprit de liberté et de road trip qui restait et qui me faisait tourner les pages. J'avoue que la vulgarité du langage qui se met soudainement en place m'a déplut. On en a pas durant une bonne partie du roman, et soudain ça ne s'arrête plus. Mais malgré ces scènes que j'ai trouvé de trop, et sans intérêt, il y en avait d'autres qui me touchaient énormément. Les chansons dans les bars, le spectacle de la pluie et les champs. Elles m'ont beaucoup plu, mais n'allaient du coup pas du tout avec l'ambiance des autres scènes que l'auteur avait mit en place. Les deux ne collaient pas. Les personnages, du coup, changent ainsi souvent leurs facettes. Et je me suis vite retrouvée perdue et l'intérêt que je leur portait au départ, s'est petit à petit effrité. 

"Mais l'insaisissable Andrew cache un secret qui pourrait faire de ce voyage le dernier." La quatrième nous vend du rêve! Personnellement j'attendais un truc énorme. Quelque chose de jamais vu. Mais là aussi je suis tombée de quelques étages, tout simplement parce que c'est du déjà vu, que je m'attendais à quelque chose d'autre. Peut être que j'en ai trop demandé à ce livre sur certains points, et qu'il m'a donné beaucoup trop sur d'autres qui n'étaient pas obligatoire pour moi.

La fin est certainement le summum ! On se balade depuis plus de 350 pages dans des hauts et des bas, un vocabulaire parfois déplacé et cru, et soudainement des gestes tendres et romantiques, et la fin arrive. Je n'y ai pas cru quand je l'ai lu. Comme si ce n'était pas la bonne. Mais on plonge soudainement dans une marre de fraises Tagada avec de la guimauve tout partout! C'est comme si on avait lu deux livres différents, avec les mêmes noms de personnages, en même temps. Un mashup de livre et d'histoire, et le mélange est vraiment étrange. 

Pourtant j'avais bon espoir pour ce livre. Juste parce que la trame de base me plaisait énormément. Et c'est le gros point positif de ce bouquin, c'est que j'ai beaucoup voyagé avec Andrew et Camryn. J'ai vu les paysages et les ambiances à travers les lignes et pour moi, cela veut dire que de ce côté là, l'auteur a fait un travail remarquable. 

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