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mardi 28 mars 2017

Les chroniques lunaires, tome 3 : Cress

Le sort de la Terre est dorénavant entre les mains de Cinder et de ses compagnons. Ils doivent à tout prix empêcher le mariage de l'empereur Kaito avec la terrifiante reine Levana.
Cress, hackeuse de génie, enfermée dans un satellite depuis sa naissance, est la seule à pouvoir les aider. Mais peut-on vraiment lui faire confiance ?


Mon avis

Attention, peut contenir des spoils concernant les tomes précédents : Cinder et Scarlet
 
En lecture commune avec Virginie, j’ai enfin sorti le troisième tome des Chroniques lunaires ! Et après ma lecture, je me suis fait la même réflexion que pour le dernier tome de Kaleb, « quand je commence une série, il faudrait que je m’active un peu et que je la termine plus rapidement ». Car Cress n’aura pas su me convaincre comme les deux premiers tomes. Et du coup, ce fut une lecture laborieuse.

La lunaire Cress est enfermée dans un satellite entre la Terre et la Lune depuis de nombreuses années, tout comme le personnage de Raiponce dans sa tour. C’est bon, vous avez fait le lien ? Parfait, car des liens, il y en a quelques-uns. Dans son satellite, Cress est tenue de brouiller, informer, espionner la Terre pour le compte de la reine Levana. Mais comme la jeune femme est enfermée là à cause de son peuple, elle n’est pas super emballée à l’idée de les aider. Alors, quand elle découvre la fuite de Cinder et ses amis, elle sait dans quel camp elle se trouve, et va aider, de loin, du mieux qu’elle peut notre petite bande de révolutionnaires.

Pourquoi je n’ai pas aimé le personnage de Cress ? Ne vous fâchez pas, c’est ainsi. Certains n’aiment pas Cinder (je la trouve froide, mais courageuse), d’autres n’aiment pas Scarlet (alors que des trois, c’est pour l’instant mon personnage féminin préféré) et bien moi je n’aime pas Cress.
Ce personnage est too much. Oui, je veux bien lui trouver l’excuse qu’en restant enfermée dans son satellite elle voit la vraie vie (si tu tiens la référence, je t’applaudis) un peu comme dans une sitcom qu’elle regarde quotidiennement sur ses écrans, mais quand même. Cress croit et rêve au prince charmant, et pas n’importe lequel, celui qui viendra la délivrer de sa prison spatiale. Elle est très naïve et représente potentiellement tout ce que je n’aime pas dans les personnages féminins. Son innocence et sa pureté me font grincer des dents. Car à travers toutes les images qu’elle a toujours pu voir de la Terre, et des guerres et problèmes qui s’y déroulent, elle n’est pas si pure et innocente que ça à mon avis. Vous l’aurez compris, trop fleur bleue pour moi.

À côté de ça, la suite de l’intrigue prend beaucoup de temps à avancer. Ce tome est long, pour pas grand-chose. L’autrice se perd dans des actions inutiles pour combler du vide. C’est dommage, car ça ne fait que casser le rythme du roman. Les 150 dernières pages sont enfin intéressantes ! Le bon point, c’est que nous avons quelques chapitres sur la Lune, et que nous découvrons enfin un peu mieux ce peuple de lunaires. Je croise les doigts pour avoir quelque chose à me mettre sous la dent dans Winter à ce niveau-là. D’ailleurs, la découverte de ce personnage m’a plutôt séduite pour l’instant. Je ne demande donc qu’à la découvrir dans le dernier tome.
Ce qui me plaît toujours beaucoup, c’est la façon dont l’autrice réécrit les contes. Thorne a donc beaucoup d’importance ici, et son personnage va vivre beaucoup de choses que son personnage classique a également vécues. Les liens sont bien trouvés.

Maintenant, j’aimerais que les presque 1000 pages de Winter ne soient pas du vide, et nous amènent vraiment à une bonne fin !


Autrice : Marissa Meyer
Éditeur : Pocket Jeunesse 
Collection : Grands formats
Parution : 10 octobre 2014
Pages : 660
EAN-13 : 9782266218191


lundi 29 juin 2015

Chroniques lunaires, tome 2 : Scarlet

Auteur : Marissa Meyer
Editeur : Pocket Jeunesse
Collection : -
Parution : 7 novembre 2013
Pages : 477
EAN-13 :  9782266218184

Bien loin de l'asie et du royaume du Prince Kai, la grand-mère de Scarlet Benoit est portée disparue. Scarlet réalise alors qu’'elle n’a jamais su qui était vraiment son aînée et quels dangers pouvaient bien la menacer. Quand elle rencontre Loup, un mystérieux street-fighter qui semble savoir où est sa grand-mère, elle n’'a d’'autre choix que de lui faire confiance. C’est en menant leur enquête que Scarlet et Loup croisent la route de Cinder. Ensemble ils se ligueront contre Levana, la vicieuse Reine lunaire prête à tout pour asservir les Terriens et épouser le Prince Kai.  


Mon avis

Pour sortir de ma panne de lecture je me suis tournée vers des suites de séries que j'aime beaucoup. Le second volume des Chroniques lunaires m'aura fait sortir de cette panne, et j'en suis ravie. Je vais pouvoir relire de plus belle. 

Belle découverte dans le premier tome, le mélange entre conte de fée et ère futuriste est très bien mené, et moi qui avait peur de ne pas aimer, pour ce côté SF, j'ai finalement adoré! L'auteur nous entraine dans un récit très rythmé, ou les baisses de régimes sont pratiquement inexistantes. Malheureusement, pour moi, Scarlet est beaucoup moins haletant. On doit attendre les 100 dernières pages pour ressentir cette sensation d'adrénaline. Mais c'est un bon tremplin pour la suite. 

Scarlet est une jeune fille à la chevelure incandescente et au tempérament bien trempé. Elle vit dans une petite ville de France avec sa grand-mère, ancienne pilote. On le comprend très vite le conte revisité ici est celui du Petit Chaperon Rouge, bien sur. Le personnage de Scarlet m'a tout de suite été sympathique. Déterminée à retrouver sa grand-mère, elle n'hésite pas longtemps avant de se lancer dans la gueule du Loup. Le Loup est d'ailleurs un personnage très bien amené, et intéressant. On peut vraiment le rapprocher à la version fourbe du conte. Il joue beaucoup, et on ne sait jamais vraiment sur quel pied danser. Pour beaucoup ce personnage fut un coup de coeur, ce qui n'a pas été mon cas, il ne m'a pas vraiment fait d'effet. J'avoue que son rôle est vraiment bon par contre, et je me réjouis de le voir dans le troisième tome. 
Pendant ce temps l'histoire de Cinder se poursuit. J'ai d'ailleurs plus apprécié Thorne que Loup, qui est le personnage qui accompagne la jeune cyborg dans ce volume. Thorne est un homme simple, un peu en retrait et avec un humour qui m'a souvent fait sourire. Nous avons donc les deux héroïnes en parallèle durant une bonne partie de l'histoire. C'est peut être ça qui aura donné un coup de moue au roman, le fait de jongler entre deux aventures ne m'a pas vraiment plu, bien que ce soit nécessaire pour la suite. 

L'intrigue est la suite direct du premier, tout en incorporant l'histoire de Scarlet. Cinder découvre son appartenance au peuple Lunaire ce qui l'a met en fâcheuse posture par rapport à la reine Levana, et à la terre entière en fait. Elle est l'ennemie public numéro un, et tout le monde est à sa recherche. Son identité de princesse n'est d'ailleurs pas révélée à tout le monde, et elle va devoir s'en cachée à plusieurs reprises. Elle va également commencer à comprendre et essayer de contrôler son pouvoir de lunaire. Mais laisser son passé derrière elle n'est pas évident, ce qui ne va pas lui rendre service. On en apprend plus sur son arrivée sur terre et ses années oubliées, et c'est quelque chose que j'ai vraiment aimé. Son aventure est finalement un peu longuette car on doit faire de la place à celle de Scarlet, qui pour le coup, a été pour moi la partie la plus intéressante. La connexion entre les personnages se fait page après page, et l'originalité était à la hauteur de mes espérances.

Un tome de transition peut être nécessaire, mais un peu trop lent pour l'adorer. Par contre des personnages et des révélations intéressants, qui promettent pour la suite. Le troisième tome, Cress, est déjà dans ma PAL et je me réjouis de le lire. 

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lundi 30 juin 2014

Chroniques lunaires, tome 1 : Cinder

Auteur : Marissa Meyer
Editeur : Pocket Jeunesse
Collection : -
Parution : 7 mars 2013
Pages : 413
EAN-13 : 9782266218177

Humains et androïdes cohabitent tant bien que mal dans la ville de New Beijing.

Une terrible épidémie ravage la population.

Depuis l'Espace, un peuple sans pitié attend son heure...

Personne n'imagine que le salut de la planète Terre repose sur Cinder, brimée par son horrible belle-mère. Car la jeune-fille, simple mécanicienne mi-humaine, mi-cyborg, détient sans le savoir un secret incroyable, un secret pour lequel certains seraient prêts à tuer...


Mon avis


Déjà dans sa version anglaise ce livre m'attirait énormément. J'aime cette couverture minimaliste, qui révèle tout de même beaucoup sur le contenu. A sa sortie française je m'étais dit qu'il était temps que je m'y mette. Et puis je vous avouerais que le fait que cela se passe avec des cyborgs et autres androïdes m'a légèrement refroidie. Pas trop mon style. Mais finalement tout le monde m'en parlait avec tellement de conviction qu'un jour j'ai craqué. 

Si vous parcourez régulièrement le blog, Facebook ou même mes vidéos, vous le savez certainement maintenant, mais j'aime plutôt bien les réécriture de conte. Découvrir ce qu'un auteur actuel fait de nos contes éternels, ça m'intrigue. Cinder n'échappe pas à cette règle, et Marissa Meyer en fait quelque chose de très intéressant. Son univers est bien pensé, et les liens qu'elle tisse entre Cinder et Cendrillon sont pertinents. Ce que je peux reprocher à l'auteur c'est de nous faire deviner la révélation finale beaucoup trop vite. Au bout de 150 pages je m'en doutais, et les dernières lignes auront confirmées mon idée. Mais je vous dirais qu'importe. On se laisse embarqué dans cette histoire, originale, et cela rattrape beaucoup de choses. 

Cinder est une mécanicienne cyborg, qui travail pour subvenir aux besoins de sa famille d'adoption. Ce que j'ai aimé d’emblée, c'est qu'on retrouve tous les points qui rappellent Cendrillon. La belle-mère qui l'utilise, les belles-sœurs, le prince, le bal et même la citrouille. J'avais au départ très peur que le terme réécriture de conte soit une excuse pour faire quelque chose de vaguement ressemblant à l'histoire d'origine, mais je n'ai pas été déçue à ce niveau là, il y a des détails marquants qui ne peuvent que nous rappeler la première version. Mais le décalage est tout de même là. L'auteur place son conte dans le future et sa Cendrillon ne manque pas de mordant. Oui Cinder fait partie du palmarès de ces personnages féminins qui ont du caractère, celle qui ne se laisse pas faire et qui n'a pas sa langue dans sa poche. J'ai aimé suivre son histoire et son évolution. Marissa Meyer met quelque chose dans son roman qui nous donne envie d'en savoir toujours plus, et même quand on découvre certaines choses avant leurs révélations, on veut savoir comment elle va amener tout ça. Cinder m'a énormément émue, dans le sens ou sa vie ne lui appartient pas vraiment, elle ne se sent pas à sa place, et rien ne lui permet de réellement sortir de ça.

Quand le prince Kai entre en scène, j'étais un peu blasée. Dans les premières pages il n'a pas beaucoup de personnalité et m'a plutôt désintéressé. Pourtant petit à petit, son histoire prend le dessus et intrigue. Sa posture est plutôt délicate, la reine lunaire Levana descend sur terre pour lui proposer des négociation, et on sent son malaise. Face à la complexité du personnage de la reine, qui n'a de pitié pour personne, Cinder lui paraît beaucoup plus simple et accessible. Pourtant il ignore tout des secrets de la jeune cyborg, même qu'elle n'est plus tout à fait humaine. Alors qu'on rencontre une Cinder forte et plus intéressée par ses machines que les amourettes du prince, on va la découvrir par moment complétement perdue face à ses sentiments, comme si elle croyait tout ce que les autres disent : qu'une demie cyborg ne peut pas éprouver de sentiments.

J'ai aimé la dureté de ce nouveau monde. La létumose, maladie qui tue en très peu de temps, fait rage et peut être attrapé par n’importe qui. La menace du peuple lunaire plane sans cesse sur la terre, et c'est certainement l'aspect qui m'a le plus attiré et plu dans cette histoire. Les lunaires sont très intrigants, une certaine magie émane d'eux, une magie mauvaise et possessive. Levana est certainement digne des plus grands méchants, bien que dans ce premier tome on ne découvre pas encore toute l'étendue de son pouvoir et de sa soif de puissance. J'en attend beaucoup d'elle dans la suite, car elle m'inspire clairement tout ce qu'il y a de plus mauvais.
L'intrigue en tant que tel, comme je disais, n'est pas assez bien cachée. J'ai comprit très vite ou voulait en venir l'auteur, et l'idée est certes excellente, mais beaucoup trop prévisible. C'est le gros bémol de ce livre. Pourtant son univers et son histoire rattrape selon moi le tout car j'ai vraiment accroché à tout. Cinder est un personnage attachant et original, mais j'attends également beaucoup d'elle dans la suite, ce début est bon, mais son évolution m'intrigue du coup beaucoup. Je me pose énormément de question à la fin de ce premier tome, la suite Scarlet me tarde!

A lire pour ce coté futuriste original, une Cendrillon à moitié cyborg et des méchants qui ne font qu'entrer en scène.

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