Editeur : Héloïse d'Ormesson
Collection : -
Parution : 6 février 2014
Pages : 286
EAN-13 : 9782350872469
Le hasard n'existe pas ! Aurélie, jeune propriétaire d'un restaurant
parisien, en est convaincue depuis qu'un roman lui a redonné goût à la
vie. A sa grande surprise, l'héroïne du livre lui ressemble comme deux
gouttes d'eau. Intriguée, elle tente d'entrer en contact avec l'auteur,
un énigmatique collectionneur de voitures anciennes qui vit reclus dans
son cottage. Qu'à cela ne tienne, elle est déterminée à faire sa
connaissance, mais l'éditeur du romancier ne va pas lui faciliter la
tâche. S'ensuit une série de rendez-vous manqués et de quiproquos
délicieux. Comédie romantique qui peint avec saveur un Paris chromo et
gourmet, Le Sourire des femmes revisite le nouveau désordre amoureux non
sans un soupçon de magie et un zeste d'enchantement.
Mon avis
Un titre qui met du baume au coeur avant même d'être commencé Le sourire des femmes est le livre que j'ai tiré de ma Book Jar relique de la PAL. Parfaite petite lecture d'été.
A la fin de la lecture on se demande ce qui est vrai ou non, ce qui a peut être été tiré de faits réels, et du vécu de l'auteur. La quatrième de couverture nous assure que Nicolas Barreau est un pseudonyme, mais de qui ? En fait, je n'ai pas vraiment envie de le savoir. Qu'importe qui a écrit cette histoire, elle est mignonne, et c'est tout ce que je lui demande finalement. L'auteur ne va pas plus loin que la romance et la déception amoureuse. C'est un sujet plutôt simpliste et reprit par beaucoup. Certes, on le sait rien qu'en regardant la couverture je pense. Alors j'ai prit ce livre pour ce qu'il était, une petite lecture estivale, détente et sans prise de tête. Et j'ai passé un joli petit moment en compagnie d'Aurélie, André et Robert.
Aurélie est une jeune femme qui vient de se faire quitter. Claude s'en va, et sa vie n'a plus vraiment de sens. Elle ère dans les rues de Paris, et va s'arrêter dans une librairie. Elle qui n'est pas une grande lectrice, va prendre ce livre au titre qui lui évoque quelque chose "Le sourire des femmes". Elle le dévore en une soirée, et quelque chose d'assez étrange se passe durant sa lecture; le personnage de Sophie, c'est elle. Si nous, nous sommes tous reconnus une fois ou l'autre en un personnage de fiction, Aurélie sait pertinemment que Sophie c'est elle. Le temps des cerises, sont restaurant rue Des Princesses, sa robe verte, ses cheveux ondulés. Trop de ressemblance. Elle doit retrouver et parler à Robert Miller, l'auteur. Et c'est là que les choses se compliquent. Aurélie est une femme tenace, qui ne lâchera pas le morceau Robert Miller avant de lui avoir écrit et parlé. Ce qui m'a légèrement agacé dans cette histoire, c'est que finalement on ne découvre le personnage d'Aurélie, qu'à travers sa paranoïa pour l'auteur. On a très peu d'information sur elle, ses gouts, ses passe temps, ce qui fait une personne finalement. J'ai trouvé ça dommage.
On en apprend beaucoup plus sur André, l'éditeur de Robert Miller. Certes il est le personnage centrale masculin, mais Aurélie est celle qui lance toute l'histoire, pour moi c'est elle la véritable héroïne, et elle n'est qu'une excuse... ou peut être "qu'une femme". Et j'ai trouvé cela presque un peu sexiste. André mérite plus d'intérêt car il est l'homme de l'histoire, celui qui va faire les choses les plus abracadabrantes pour attirer l'attention de la jeune femme. Du coup j'ai forcément un peu bloqué sur son personnage car je le trouvais trop mit en avant. Il ment beaucoup également, alors que la vérité dès le départ aurait éviter bien des complications. Ok, s'il n'avait pas menti, il n'y aurait pas eu d'histoire. Je sais... Mais bon, quand même! Il agit bêtement durant tout le roman, et c'est finalement sur son sort qu'on s’apitoie. Je dis non!
J'ai passé une très chouette soirée avec cette histoire. L'idée est originale, et plutôt marrante. On m'a dit qu'il y avait un téléfilm basé sur ce roman, et je pense en effet que c'est le genre d'histoire qu'on imagine facilement en téléfilm du mercredi après-midi. Pleins de bons sentiments, un peu niaiseux sur les bords, mais qui remonte le moral, qui nous fait rire et nous montre que la vie peut être belle.
Je vous passe mon avis sur l'intrigue qui est totalement nulle bien sur. Dès qu'on ouvre le roman on connait la fin. C'est un peu "normal" pour le genre j'ai envie de dire, mais c'est la manière dont c'est amené qui est toujours fun à lire. Les personnages en font souvent trop, et forcément ça casse à un moment ou à un autre, pour finir de la meilleure des façons.
Gustativement parlant je remercie l'auteur d'avoir ajouté les recettes à la fin de son livre. Ca donne envie de se mettre au fourneau, bon pas par cette chaleur on est d'accord, je rêverais plus d'une belle salade tomates mozzarella que du poulet au curry pour le coup. Mais il y a de magnifiques plats, des scènes dignes des plus belles comédies romantiques, des personnages secondaires farfelus qui mettent l'ambiance.
Un roman parfait pour l'été, une intrigue simple mais qui pour arriver à son aboutissement passe par pas mal d'originalité. Malheureusement des personnages caricaturés à l'extrême ce qui gâche un peu l'histoire.
D'autres avis sur
ça peut être intéressant pour l'été comme tu le dis ^^
RépondreSupprimerJe trouve l'histoire en elle-même plutôt chouette et intéressante même si au fond, il n'y a rien d’innovant. Mais ce qui me gêne, c'est la description que tu fais des personnages. Car si c'est sexiste, je sens que ça m'énervera ! Merci pour ta chronique :)
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