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lundi 21 mai 2018

Les chroniques de Virgin River, tome 2 : Refuge


Ce soir-là, à Virgin River, petite ville perdue dans les montagnes au nord de la Californie, la tempête fait rage. Alors que Vic s'apprête à fermer le bar où il travaille, une jeune femme débarque, un petit garçon endormi dans les bras. Elle a un bleu à la pommette, la lèvre fendue, et ce regard traqué des êtres que la peur talonne en permanence. L'ancien marine reconverti en cuisinier devine une histoire sombre et propose de les héberger pour la nuit.
Colosse taciturne, mal à l'aise avec les femmes, il décide, contre toute attente, de prendre la mère et l'enfant sous son aile. Avec tous les risques que cela comporte...


Mon avis

Y’a des jours où la chance nous sourit. Comme le jour où j’ai trouvé les tomes 2 à 7 de Virgin River à Emmaüs. Je me souviens encore, la neige n’allait pas tarder, ça devait être fin novembre, et le vendeur m’a vu arriver avec ma pile de romances et m’a lancé « vous, vous devez avoir hâte au mauvais temps, histoire de bouquiner toute la journée. » Alors ça oui, et pas qu’un peu !
Mais c’est par un joli jour de printemps que j’ai décidé de commencer le tome 2 de cette série doudou. J’en avais besoin. Le genre de journée où il vous faut du réconfort.

L’avantage de cette série, c’est que même si elle suit un certain fil rouge, les aventures ont un début et une fin dans chaque tome. Et les histoires d’amour concernent toujours d’autres personnages. Ici on va rencontrer Paige, qui fuit un mari violent. Elle se réfugie dans le bar de Vic qui était sur le point de fermer. Incapable de laisser une femme et son fils à la porte, il les héberge pour la nuit. Et ça ne sera pas que pour une nuit, on connaît la chanson.

Vic est un personnage qu’on rencontre dans le premier tome, et qu’on découvre beaucoup plus ici. Son histoire familiale m’a beaucoup touchée. C’est un gros ours au cœur tendre, qui ne s’est jamais demandé s’il aimerait changer des choses dans sa vie, et accueillir de nouvelles personnes qui pourraient la partager avec lui. Paige incarne le personnage blessé qui cherche un refuge. Elle est malheureusement tombée dans l’engrenage du mari pervers narcissique dont elle peine à se dépatouiller. Elle préfère fuir que l’affronter et le quitter. Elle sait que dans le premier cas, il y a des risques, mais elle pourra être loin de lui. Dans le deuxième, elle devra faire preuve de courage et de patience. Et quand on essuie une énième blessure, on n’en a peut-être plus la force.
Bien que chacun soit souvent un cliché des personnages habituels de romances, les rebondissements et les choix de l’autrice les concernant sont intéressants. Elle n’hésite pas à appuyer sur la corde sensible avec des familles qui doivent faire face à des instants de la vie difficiles, des choix de Dame Nature, pas toujours équitables. Mais c’est une belle fresque de ce qu’est la vie.

J’aime Virgin River pour ces petites histoires sympathiques, bien qu’ici, que ce soit la principale ou les secondaires, les thèmes abordés ne sont pas évidents et plutôt douloureux. Mais j’aime Virgin River surtout pour son décor. Virgin River représente le genre de petite ville dont je rêve. C’est Starshollow (Gilmore Girls) ou encore Tree Hill (Les frères Scott), mais dans les montagnes. Un petit endroit calme, où les gens se connaissent et s’entraident.

Si vous cherchez une lecture doudou, douce et réconfortante, c’est une valeur sûre.


Autrice : Robyn Carr
Éditeur : J’ai Lu
Collection : Pour Elle, Promesses
Parution : 28 août 2010
Pages : 411

lundi 21 août 2017

Revivre à Butternut, tome 1 : Mon voisin du bord du lac

Après avoir perdu son mari en Afghanistan, Allie Beckett se réfugie dans le vieux chalet familial, au bord du paisible lac de Butternut. Cependant, elle s'inquiète. A-t-elle bien fait de s'installer dans cette cabane isolée et sans confort avec Wyatt, son fils de cinq ans ?
Bien sûr, elle n'est pas totalement seule. Dans la petite ville proche du lac, où elle n'est pas revenue depuis dix ans, elle renoue avec des amies précieuses.
Et puis, sur la rive d'en face, il y a son voisin, un certain Walker Ford. Personne ne le connaît vraiment. On dit qu'il est solitaire et peu loquace. Ça tombe bien, Allie n'aspire qu'à la réclusion et à l'oubli.
Un soir, Walker se précipite chez Allie et Wyatt pour les mettre en sécurité avant qu'une tempête annoncée ne se déchaîne.
Car les eaux tranquilles du lac ne sont jamais à l'abri de tornades dévastatrices...


Mon avis

Étant dans cet état un peu latent, au niveau de mes lectures, attendant LE livre qui allait me refaire quelque chose, je me suis dirigée vers un livre très léger, voire même carrément cliché dans son genre : Revivre à Butternut. Quand on sait dans quoi on se lance, certains clichés peuvent passer sans nous faire lever les yeux au ciel, car on s’y attend. À ce moment-là, j’avais besoin de ce genre de lecture, j’ai eu ce que je cherchais et j’ai passé un délicieux moment.

Allie vient vivre à Butternut avec son fils Wyatt après la mort de son mari deux ans plus tôt. Elle a besoin d’espace et de solitude, le vieux chalet familial inhabité est idéal pour ça. Sauf que de l’autre côté du lac, juste en face de son ponton, une maison moderne vient d’être construite et son nouveau voisin lui enlève tout espoir de solitude.

Je ne vous le referai pas à chaque fois, mais qui dit romance, dit deux personnages qui ne s’aiment pas beaucoup, mais s’attirent tout de même pour d’obscures raisons. Et souvent, le happy end. Allie est sympathique. Classique sans être le cliché des personnages féminins habituels dans ce genre de roman. Elle a son deuil à faire, mais en même temps une vie de maman à mener. Elle est débrouillarde, mais souvent rattrapée par son malheur qui la cloue sur place. Walker, le voisin, est sympa, mais un peu froid. Lui aussi, son passé ne le laisse pas vraiment tranquille.
Butternut est une charmante petite ville, c’est souvent le détail qui me fait acheter une romance. Le lieu. J’ai besoin de retrouver ces petits endroits cachés, où les gens se connaissent et s’entraident. C’est rempli de bon sentiment, et ça me va comme ça.

Cette histoire n’a rien d’exceptionnel, mais elle vous fera passer un moment de lecture très tendre. Idéal pour une journée d’été.


Autrice : Mary McNear
Éditeur : J’ai Lu
Collection : Pour elle, Promesses
Parution : 2 avril 2014
Pages : 318
EAN-13 : 9782290078235


mardi 11 juillet 2017

Retour à Cedar Cove, tome 2 : Un printemps à la Villa Rose

Après la disparition de son mari en Afghanistan, Jo Marie s'est installée à Cedar Cove où elle a ouvert une maison d'hôtes, la Villa Rose. Aujourd'hui elle y reçoit l'énergique Annie qui organise les Noces d'Or de ses grands-parents. Mais ces derniers passent leur temps à se disputer. La fête s'annonce mouvementée !
Il y a aussi Mary, qui a découvert que le pouvoir et l'argent ne servaient à rien contre la maladie. Sa vie en suspens, elle est venue retrouver celui qu'elle a refusé d'épouser vingt ans plus tôt. Pourra-t-il lui pardonner quand elle lui révélera le lourd secret qu'elle cache depuis tout ce temps ?
Et, au coeur de ce printemps riche en émotions, Jo Marie va recevoir une lettre d'outre-tombe, une lettre de son défunt mari...
Qui sait, peut-être la clé d'une nouvelle vie ?


Mon avis

Quel plaisir de revenir à Cedar Cove ! Ma lecture du premier tome avait été un coup de cœur. Je retardais le moment où j’allais sortir le tome suivant de ma PAL, car je le gardais pour un moment spécial. Quand vos journées sont parfois un peu ternes et moroses. À ce moment-là, je l’ai pris, je l’ai ouvert, et comme le premier, je l’ai dévoré lors d’un dimanche ensoleillé.

J’ai été très heureuse de retrouver les personnages, la maison d’hôtes et Cedar Cove. À nouveau, il y a eu ce ressenti de bien-être et de gentillesse qui m’a accompagné durant toute ma lecture. On ne peut que se sentir bien. Entre-temps, j’ai regardé la première saison de la série télé Retour à Cedar Cove, et j’avais été peu emballée. L’univers autour de Cedar Cove de Debbie Macomber est large, la série télé se concentre sur des personnages secondaires à cette série de livres-là, mais qu’on retrouve en tant que personnages principaux dans d’autres aventures. Tout n’est malheureusement pas sorti en français, la collection Jade de Harlequin en avait publié certains, qui aujourd’hui ne sont plus forcément disponibles. Mais j’ai écrit un petit mail aux gentilles personnes des éditions Charleston, qui éditent la série Retour à Cedar Cove. Trois tomes sont déjà parus, et un quatrième devrait arriver d’ici début 2018 à ce qu’on m’a dit. Je suis heureuse de savoir que les ouvrages de cette autrice continuent à être traduits. Ils auront en tout cas une fidèle lectrice au rendez-vous !

Jo-Marie continue à prendre soin de sa maison d’hôtes, et de son cœur en deuil. Mais Mark, son homme à tout faire, prend son temps pour construire la roseraie qu’elle souhaite avoir dans le jardin. Bougon et borné, Mark trouve toujours plus important à faire, jusqu’à ce que Jo-Marie l’envoie paître, à bout !
Elle doit également toujours faire face au deuil, essayer de se reconstruire alors qu’elle garde espoir que l’être aimé ne soit pas vraiment mort. Qu’il y ait une chance infime pour qu’il ait survécu. Qui ne ferait pas comme elle ? Quelle famille se contenterait d’une lettre et aucun corps ?
Entre-temps, de nouveaux clients arrivent, comme Mary, une femme qui cherche à renouer avec son passé. Ou encore Annie, qui organise les noces d’or de ses grands-parents… qui n’arrêtent pas de se chamailler. Comme toujours, la Villa Rose saura raccommoder les cœurs et les esprits. Nous apprenant, à nous lecteurs, que l’argent n’achète pas tout, que l’amour n’a pas d’âge, ni de frontière, et que le passé n’est jamais totalement au passé, si on souhaite y revenir il est parfois toujours temps de changer les choses.  

Cedar Cove se trouve dans une région des États-Unis que je rêve de visiter, proche de Seattle, dans l’État de Washington. Alors forcément, je me sens bien dans cette lecture. J’ai envie que le roman dure encore et encore, pour que j’y reste le plus longtemps possible.
Sans surprise, les histoires se terminent bien. Mais si on lit ce genre de romans, c’est souvent ce qu’on recherche. Quel plaisir de tomber sur des romans feel-good quand c’est précisément ce qu’on recherche !


Autrice : Debbie Macomber
Éditeur : J'ai Lu pour elle
Collection : Promesses
Parution : 18 mars 2015
Pages : 413
EAN-13 : 9782290074787


mardi 10 janvier 2017

Coup de chaud en Alaska

Auteure : Addison Fox
Éditeur : J'ai Lu
Collection : Pour elle - Promesses
Parution : 5 décembre 2012
Pages : 312
EAN-13 : 9782290056165

À la demande d'une amie, Sloan McKinley quitte New York pour Indigo, en Alaska. À peine arrivée, elle se prend le bec avec Walker Montgomery. Cet avocat est un véritable spécimen de virilité que Sloan est bientôt amenée à revoir... lors d'un concours de célibataires ! Imaginée par trois grands-mères résolues à caser leurs petits-fils réfractaires au mariage, la compétition locale à laquelle Sloan s'est inscrite est déclarée ouverte. Et soudain, l'atmosphère polaire d'Indigo prend un sacré coup de chaud...


Mon avis

Cette année, la petite romance du challenge Cold Winter aura été plutôt laborieuse. Habituellement, je suis friande de ce genre d’univers. Il fait froid dehors, mais on se sent bien et au chaud dedans. Vous voyez le genre ? Quand j’ai commencé Coup de chaud en Alaska, j’ai cru très fort que ça allait être dans le même genre que Noël à Virgin River. Et malheureusement, l’histoire n’aura pas aussi bien pris.

Le début est très lent. L’auteure prend beaucoup trop de temps à poser son intrigue, et son décor. Ce que j’aime dans les romances, surtout celles qui se déroulent en hiver, c’est tout l’aspect cocooning, le grand froid, et les chalets cosy qui permettent aux couples de se former et de se réchauffer. Ici, on a eu le froid, oui d’accord, on est en Alaska en même temps, mais l’aspect cosy et tout doux n’était pas vraiment au rendez-vous. J’ai eu beaucoup de peine à m’intéresser aux personnages, et à prendre plaisir à les suivre.

Sloan est l’amie idéale. Elle n’hésite pas à quitter sa confortable vie new-yorkaise pour venir aider sa meilleure amie, Jane, au fin fond de l’Alaska. Pas vraiment préparée à ce style de vie, Sloan va pourtant rapidement s’attirer les faveurs de tout le village d’Indigo, et ainsi aider Jane à se faire accepter par ses habitants. La mission aurait pu être réglée en moins de deux, si Sloan n’était pas tombée sur Walker, l’avocat de Jane. Entre ces deux-là, il va y avoir des étincelles ! On ajoute à cela un concours de célibataires (bien sexiste d’ailleurs) et le voyage de Sloan va prendre un sacré tournant.

C’est probablement ce qui m’aura le plus déplu dans l’histoire : le concours des célibataires. En gros, trois mamies d’Indigo veulent caser leurs petits-fils et n’hésitent pas à mettre chaque année sur pied, un concours devenu légendaire. Si bien que des célibataires de tout le pays font le voyage pour venir concourir et essayer de conquérir un cœur esseulé. Je n’ai malheureusement pas du tout accroché à cette tradition, et visiblement je ne suis pas la seule, car les fameux petits-fils ne sont pas super fan non plus.
En plus, j’ai trouvé que l’auteure rythme assez mal son histoire. Ce qui fait que je me suis rapidement ennuyée. Les personnages se rapprochent très lentement, et aucune scène entre eux n’est fantastique au point de vous coller quelques papillons dans le ventre. On passe complètement à côté de l’ambiance chaleureuse d’Indigo. Bref, mignon et sympathique (à mettre entre guillemets peut-être) mais pas de quoi ramollir mon petit cœur de guimauve (qui fond pourtant volontiers pour ce genre d’histoires de temps en temps). Pour moi, il y avait trop de clichés, et aucune ambiance.
 

mardi 2 août 2016

Les chroniques de Virgin River, tome 1

Auteure : Robyn Carr
Éditeur : J'ai Lu
Collection : Pour elle. Promesses
Parution : 7 juillet 2010
Pages : 379
EAN-13 : 9782290025468

Tout quitter, repartir de zéro, pour Melinda Monroe, c'est devenu une nécessité. Elle a perdu son mari tragiquement et ne supporte plus la violence urbaine et la sollicitude de son entourage. Sur un coup de tête, elle accepte un poste dans une bourgade perdue. Mais la vie idyllique qu'elle avait imaginée se révèle peu conforme à ses attentes. Rester ? Partir ? Elle hésite. La citadine qu'elle est saura-t-elle s'insérer dans cette communauté soudée ? Et la femme meurtrie osera-t-elle aimer de nouveau quand tout en elle s'y refuse ?


Mon avis



Petite lecture légère de l’été. Ça sonne un peu comme un refrain. L’été a souvent tendance à rimer avec lecture détente, romance, etc. (ou alors gros polar bien dark avec pleins de psychopathes qui tuent des gens). Je venais de terminer une lecture pas évidente (« Nos étoiles ont filé »). Du coup, oui j’avoue, j’avais besoin de légèreté.

La série Virgin River me tend les bras depuis quelques mois/années maintenant. Quand le monde autour de toi ne ressemble plus à rien, et commence fortement à te dégoûter, il n’y a rien de mieux que ce genre de bouquin. J’avais croisé quelques personnages de cette charmante petite ville à l’occasion de ma lecture de « Noël à Virgin River », un hors-série. Et j’avais très envie d’y revenir.

Melinda cherche à fuir son passé. Les hôpitaux de Los Angeles, ce n’est plus pour elle. De plus, tout lui rappelle son défunt mari dans cette ville. Il lui faut un nouveau départ, et de nouvelles personnes qui ne la connaissent pas. Ça tombe bien, Virgin River cherche justement un second médecin pour épauler le premier qui commence à se faire vieux. Sauf qu’une fois sur place, rien ne ressemble à ce qu’elle avait imaginé. L’évolution du personnage de Melinda est certainement la plus belle du roman. Alors qu’elle arrive, le moral dans les chaussettes, elle va se redécouvrir grâce à Virgin River et ses habitants. Elle représente certes le cliché de la citadine qui arrive dans une petite ville et qui n’y connaît rien. On l’a déjà vu. Mais elle reste attachante, et va faire beaucoup d’efforts pour s’acclimater aux habitants.
On rencontre justement une ribambelle de personnages qui vont venir remonter le moral de Melinda, à leur façon. Peut-être que ces personnages font un peu clichés, mais j’ai vraiment besoin de croire que ce genre d’endroits, avec ce genre de personnes, existe. On se sent bien à Virgin River. Les gens veillent les uns sur les autres, les portes ne sont pas fermées à clé, et il n’est pas rare de découvrir des cerfs dans son jardin. J’y ai découvert une ambiance chaleureuse et bienveillante. Des montagnes et des forêts à perte de vue ! On y ajoute un léger soupçon d’enquête et de mystère. Quelques personnages étranges. Et le tour est joué !

Je me suis attachée à Virgin River. J’ai envie d’y revenir, d’aller y passer quelques jours de vacances aussi pourquoi pas. Ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais un peu de bonheur et de miracle de temps en temps… croyez-moi, ça ne peut que faire du bien.
 

lundi 16 mai 2016

Lucy Valentine, tome 1 : Follement

Auteur : Heather Webber
Editeur : J'ai Lu 
Collection : Pour elle, Promesses
Parution  : 16 avril 2014
Pages : 317
EAN-13 : 9782290057834

L'agence matrimoniale Valentine est une affaire florissante. En effet, depuis des générations, tous les membres de cette famille ont un don surnaturel pour former les couples. Tous sauf Lucy, qui se retrouve pourtant propulsée à la tête de l'entreprise pour y remplacer temporairement son père.
Toutefois, Lucy a le talent de retrouver les objets perdus, qu'elle visualise en touchant la main de leur propriétaire. Comme cette bague de fiançailles disparue, évoquée par un client, et qu'elle « voit » au doigt d'un squelette ! Que faire ? Prévenir la police ? Personne ne la croira. Prudente, Lucy décide de s'en remettre à son voisin et ami Sam, détective privé, pour l'aider dans cette mission qui s'annonce délicate.
Mais Sam est absent et c'est son frère Sean qui l'accueille. Lorsque, pour la saluer, il lui tend la main, Lucy a une vision troublante. Car il n'est plus question d'objets égarés, non. Elle se voit avec cet inconnu, au lit, nus...


Mon avis



Une petite romance comme je les aime. Un vrai plaisir de découvrir les premières aventures de Lucy Valentine.

Oui ok, c’est surtout la couverture qui a fait atterrir ce livre dans ma PAL à la base. Mon amour pour l’automne et l’hiver est arrivé au galop ! Et en le lisant, j’ai légèrement retrouvé ma saison favorite. Mais j’ai surtout découvert une héroïne loin du cliché romantique qu’on retrouve souvent dans les romances, et un mélange d’amour et d’enquête. Un savant mélange, qui aura su me surprendre jusqu’aux dernières pages.

Comme je le disais, Lucy Valentine est différente des autres héroïnes de romances. Bon, déjà elle est médium. En touchant les gens, elle peut visualiser où se trouvent leurs objets perdus. Sauf que problème, l’agence matrimoniale des Valentine compte plutôt sur le don de voir les auras des gens pour former des couples. Valentine père part en vacances forcées et demande à sa fille, Lucy, de reprendre les rênes. Sauf que cette dernière ne voit pas du tout les auras des gens, donc elle forme des couples, comme elle essaie d’assembler des pièces de deux puzzles différents. Et c’est plutôt cocasse. Les vrais problèmes arrivent quand elle touche la main de Michael, un homme qui ne cesse de penser à son amour d’adolescence, il l’avait même demandée en mariage avec une bague et tout ! Et c’est justement cette bague que voit Lucy… au doigt d’un squelette.
J’ai directement aimée cette héroïne, car elle possède ses failles, elle n’est pas parfaite. Elle est drôle et pleine d’imagination pour arriver à ses fins. Et quand elle rencontre Sean, le détective privé, c’est le feu d’artifice ! Et quel feu d’artifice, caliente ! J’aimerais beaucoup apprendre à mieux le connaître dans le prochain tome, car on se concentre ici beaucoup sur Lucy et son enquête.

On est hors des grandes villes, ce que je préfère. Un grand parc, la grande maison de la grand-mère avec sa dépendance où Lucy habite. Je sentais cet esprit cosy que j’aime tant. Je sentais les feuilles d’automne craquer. Le vent frais. Il y avait une vraie ambiance.
J’ai passé un vrai bon moment, les personnages sont adorables, l’enquête est intéressante, j’ai donc hâte de lire la suite !

mercredi 30 décembre 2015

Noël à Virgin River

Auteur : Robyn Carr
Editeur : J'ai lu pour elle
Collection : Promesses
Parution : 5 décembre 2012
Pages : 276
EAN-13 : 9782290059654

À Noël dernier, Marcie Sullivan perdait son mari Bobby, grièvement blessé après avoir servi en Irak. Cette année, elle part direction Virgin River. Pourquoi cette bourgade perdue dans les montagnes enneigées de Californie ? Pour retrouver Ian Buchanan, ancien marine et meilleur ami de Bobby. Elle a une lettre à lui remettre. Une fois cette tâche accomplie, elle pourra envisager l'avenir. Après de longues recherches, elle trouve enfin ce héros de guerre, qui semble devenu un ours solitaire. Et, piégée par une tempête de neige, Marcie se retrouve face à cet homme qu'elle est bien décidée à comprendre...


Mon avis



Le premier tome de la saga de « Virgin River » a rejoint ma PAL l’an dernier. Mais Tartinne s’est précipitée pour m’offrir ce tome compagnon à la série, pour mon anniversaire (Noël en été, ne cherchez pas). Idéal pour le Cold Winter, j’ai adoré cette lecture feel good et cocooning.

Dans une de mes dernières vidéos, vous avez pu découvrir mon amour pour la déco et les maisons en bois, chalets and Cie. Autant vous dire que « Noël à Virgin River » m’a fait vivre un Noël magique, plein de neige et d’hommes barbus (oui l’homme barbu est important dans cette histoire). Avant de commencer, j’ai vérifié que je pouvais bien lire ce tome sans avoir forcément commencé la série. L’histoire ici prend place entre les tomes 3 et 4 de « Virgin River » et même si l'on découvre des petites choses à propos des tomes précédents, il n’y a aucun gros spoil. Ensuite, j’ai glissé avec douceur dans l’univers cosy de Robyn Carr.

Marcie est une jeune veuve qui a perdu son mari à cause de la guerre. Une année après ce drame, elle sent qu’il lui reste une mission à accomplir pour pouvoir enfin passer à autre chose. Elle décide de rechercher le soldat qui accompagnait son mari, pour lui transmettre une lettre que ce dernier n’a pas eu le temps de lui remettre. Sauf que… la vie n’est pas si simple, et retrouver un homme qui ne veut surtout pas être retrouvé n’est pas chose facile. Mais Marcie est tenace, et c’est sûrement ce qui m’a le plus plu dans son personnage. Pour avoir son âge, j’ai été très admirative de son courage face aux épreuves qu’elle a dû endurer. Perdre l’amour de sa vie, tout quitter pour tenter de retrouver un homme qu’elle ne connaît pas, eh bien chapeau ! Elle a le don qui me manque ; savoir se faire des amis rapidement. Son innocence est telle qu’on veut l’aimer et l’aider. Bon, elle est un peu inconsciente aussi. Sans entraînement ni équipement, elle part se perdre dans les montagnes de Californie en plein mois de décembre… pas la meilleure des idées non plus.
Quand enfin elle tombe sur Ian, elle croit d’abord trouver un ours. Mais non ! Il y a du poil certes, mais c’est bien un homme qu’on distingue derrière cette grosse barbe rousse. Et quel homme ! Je ne fais pas trop partie de ces lectrices faibles qui s’émerveillent devant les personnages masculins des romans… mais j’avoue que Ian a un petit quelque chose de Graou ! Sûrement la barbe (elle revient, je vous l’avais dit !) et le côté homme des bois « je me démerde tout seul dans mon petit cabanon ». On s’en doute, rustre et bourru au début, il s’adoucit considérablement au contact de Marcie.

Leur histoire est simple et facile, mais elle fait tellement de bien ! Bien sûr que je pense au premier tome de « Retour à Cedar Cove » quand je lis ça, car c’est typiquement le genre de roman beaucoup trop gentillet pour être réaliste, mais qui réconforte. Et quoi de mieux que la magie de Noël, de la neige et des cabanons isolés pour faire pétiller mon petit cœur en ce mois de décembre ? Je vous le demande…
 
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