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lundi 21 mai 2018

Les chroniques de Virgin River, tome 2 : Refuge


Ce soir-là, à Virgin River, petite ville perdue dans les montagnes au nord de la Californie, la tempête fait rage. Alors que Vic s'apprête à fermer le bar où il travaille, une jeune femme débarque, un petit garçon endormi dans les bras. Elle a un bleu à la pommette, la lèvre fendue, et ce regard traqué des êtres que la peur talonne en permanence. L'ancien marine reconverti en cuisinier devine une histoire sombre et propose de les héberger pour la nuit.
Colosse taciturne, mal à l'aise avec les femmes, il décide, contre toute attente, de prendre la mère et l'enfant sous son aile. Avec tous les risques que cela comporte...


Mon avis

Y’a des jours où la chance nous sourit. Comme le jour où j’ai trouvé les tomes 2 à 7 de Virgin River à Emmaüs. Je me souviens encore, la neige n’allait pas tarder, ça devait être fin novembre, et le vendeur m’a vu arriver avec ma pile de romances et m’a lancé « vous, vous devez avoir hâte au mauvais temps, histoire de bouquiner toute la journée. » Alors ça oui, et pas qu’un peu !
Mais c’est par un joli jour de printemps que j’ai décidé de commencer le tome 2 de cette série doudou. J’en avais besoin. Le genre de journée où il vous faut du réconfort.

L’avantage de cette série, c’est que même si elle suit un certain fil rouge, les aventures ont un début et une fin dans chaque tome. Et les histoires d’amour concernent toujours d’autres personnages. Ici on va rencontrer Paige, qui fuit un mari violent. Elle se réfugie dans le bar de Vic qui était sur le point de fermer. Incapable de laisser une femme et son fils à la porte, il les héberge pour la nuit. Et ça ne sera pas que pour une nuit, on connaît la chanson.

Vic est un personnage qu’on rencontre dans le premier tome, et qu’on découvre beaucoup plus ici. Son histoire familiale m’a beaucoup touchée. C’est un gros ours au cœur tendre, qui ne s’est jamais demandé s’il aimerait changer des choses dans sa vie, et accueillir de nouvelles personnes qui pourraient la partager avec lui. Paige incarne le personnage blessé qui cherche un refuge. Elle est malheureusement tombée dans l’engrenage du mari pervers narcissique dont elle peine à se dépatouiller. Elle préfère fuir que l’affronter et le quitter. Elle sait que dans le premier cas, il y a des risques, mais elle pourra être loin de lui. Dans le deuxième, elle devra faire preuve de courage et de patience. Et quand on essuie une énième blessure, on n’en a peut-être plus la force.
Bien que chacun soit souvent un cliché des personnages habituels de romances, les rebondissements et les choix de l’autrice les concernant sont intéressants. Elle n’hésite pas à appuyer sur la corde sensible avec des familles qui doivent faire face à des instants de la vie difficiles, des choix de Dame Nature, pas toujours équitables. Mais c’est une belle fresque de ce qu’est la vie.

J’aime Virgin River pour ces petites histoires sympathiques, bien qu’ici, que ce soit la principale ou les secondaires, les thèmes abordés ne sont pas évidents et plutôt douloureux. Mais j’aime Virgin River surtout pour son décor. Virgin River représente le genre de petite ville dont je rêve. C’est Starshollow (Gilmore Girls) ou encore Tree Hill (Les frères Scott), mais dans les montagnes. Un petit endroit calme, où les gens se connaissent et s’entraident.

Si vous cherchez une lecture doudou, douce et réconfortante, c’est une valeur sûre.


Autrice : Robyn Carr
Éditeur : J’ai Lu
Collection : Pour Elle, Promesses
Parution : 28 août 2010
Pages : 411

mardi 2 août 2016

Les chroniques de Virgin River, tome 1

Auteure : Robyn Carr
Éditeur : J'ai Lu
Collection : Pour elle. Promesses
Parution : 7 juillet 2010
Pages : 379
EAN-13 : 9782290025468

Tout quitter, repartir de zéro, pour Melinda Monroe, c'est devenu une nécessité. Elle a perdu son mari tragiquement et ne supporte plus la violence urbaine et la sollicitude de son entourage. Sur un coup de tête, elle accepte un poste dans une bourgade perdue. Mais la vie idyllique qu'elle avait imaginée se révèle peu conforme à ses attentes. Rester ? Partir ? Elle hésite. La citadine qu'elle est saura-t-elle s'insérer dans cette communauté soudée ? Et la femme meurtrie osera-t-elle aimer de nouveau quand tout en elle s'y refuse ?


Mon avis



Petite lecture légère de l’été. Ça sonne un peu comme un refrain. L’été a souvent tendance à rimer avec lecture détente, romance, etc. (ou alors gros polar bien dark avec pleins de psychopathes qui tuent des gens). Je venais de terminer une lecture pas évidente (« Nos étoiles ont filé »). Du coup, oui j’avoue, j’avais besoin de légèreté.

La série Virgin River me tend les bras depuis quelques mois/années maintenant. Quand le monde autour de toi ne ressemble plus à rien, et commence fortement à te dégoûter, il n’y a rien de mieux que ce genre de bouquin. J’avais croisé quelques personnages de cette charmante petite ville à l’occasion de ma lecture de « Noël à Virgin River », un hors-série. Et j’avais très envie d’y revenir.

Melinda cherche à fuir son passé. Les hôpitaux de Los Angeles, ce n’est plus pour elle. De plus, tout lui rappelle son défunt mari dans cette ville. Il lui faut un nouveau départ, et de nouvelles personnes qui ne la connaissent pas. Ça tombe bien, Virgin River cherche justement un second médecin pour épauler le premier qui commence à se faire vieux. Sauf qu’une fois sur place, rien ne ressemble à ce qu’elle avait imaginé. L’évolution du personnage de Melinda est certainement la plus belle du roman. Alors qu’elle arrive, le moral dans les chaussettes, elle va se redécouvrir grâce à Virgin River et ses habitants. Elle représente certes le cliché de la citadine qui arrive dans une petite ville et qui n’y connaît rien. On l’a déjà vu. Mais elle reste attachante, et va faire beaucoup d’efforts pour s’acclimater aux habitants.
On rencontre justement une ribambelle de personnages qui vont venir remonter le moral de Melinda, à leur façon. Peut-être que ces personnages font un peu clichés, mais j’ai vraiment besoin de croire que ce genre d’endroits, avec ce genre de personnes, existe. On se sent bien à Virgin River. Les gens veillent les uns sur les autres, les portes ne sont pas fermées à clé, et il n’est pas rare de découvrir des cerfs dans son jardin. J’y ai découvert une ambiance chaleureuse et bienveillante. Des montagnes et des forêts à perte de vue ! On y ajoute un léger soupçon d’enquête et de mystère. Quelques personnages étranges. Et le tour est joué !

Je me suis attachée à Virgin River. J’ai envie d’y revenir, d’aller y passer quelques jours de vacances aussi pourquoi pas. Ça ne casse pas trois pattes à un canard, mais un peu de bonheur et de miracle de temps en temps… croyez-moi, ça ne peut que faire du bien.
 

mercredi 30 décembre 2015

Noël à Virgin River

Auteur : Robyn Carr
Editeur : J'ai lu pour elle
Collection : Promesses
Parution : 5 décembre 2012
Pages : 276
EAN-13 : 9782290059654

À Noël dernier, Marcie Sullivan perdait son mari Bobby, grièvement blessé après avoir servi en Irak. Cette année, elle part direction Virgin River. Pourquoi cette bourgade perdue dans les montagnes enneigées de Californie ? Pour retrouver Ian Buchanan, ancien marine et meilleur ami de Bobby. Elle a une lettre à lui remettre. Une fois cette tâche accomplie, elle pourra envisager l'avenir. Après de longues recherches, elle trouve enfin ce héros de guerre, qui semble devenu un ours solitaire. Et, piégée par une tempête de neige, Marcie se retrouve face à cet homme qu'elle est bien décidée à comprendre...


Mon avis



Le premier tome de la saga de « Virgin River » a rejoint ma PAL l’an dernier. Mais Tartinne s’est précipitée pour m’offrir ce tome compagnon à la série, pour mon anniversaire (Noël en été, ne cherchez pas). Idéal pour le Cold Winter, j’ai adoré cette lecture feel good et cocooning.

Dans une de mes dernières vidéos, vous avez pu découvrir mon amour pour la déco et les maisons en bois, chalets and Cie. Autant vous dire que « Noël à Virgin River » m’a fait vivre un Noël magique, plein de neige et d’hommes barbus (oui l’homme barbu est important dans cette histoire). Avant de commencer, j’ai vérifié que je pouvais bien lire ce tome sans avoir forcément commencé la série. L’histoire ici prend place entre les tomes 3 et 4 de « Virgin River » et même si l'on découvre des petites choses à propos des tomes précédents, il n’y a aucun gros spoil. Ensuite, j’ai glissé avec douceur dans l’univers cosy de Robyn Carr.

Marcie est une jeune veuve qui a perdu son mari à cause de la guerre. Une année après ce drame, elle sent qu’il lui reste une mission à accomplir pour pouvoir enfin passer à autre chose. Elle décide de rechercher le soldat qui accompagnait son mari, pour lui transmettre une lettre que ce dernier n’a pas eu le temps de lui remettre. Sauf que… la vie n’est pas si simple, et retrouver un homme qui ne veut surtout pas être retrouvé n’est pas chose facile. Mais Marcie est tenace, et c’est sûrement ce qui m’a le plus plu dans son personnage. Pour avoir son âge, j’ai été très admirative de son courage face aux épreuves qu’elle a dû endurer. Perdre l’amour de sa vie, tout quitter pour tenter de retrouver un homme qu’elle ne connaît pas, eh bien chapeau ! Elle a le don qui me manque ; savoir se faire des amis rapidement. Son innocence est telle qu’on veut l’aimer et l’aider. Bon, elle est un peu inconsciente aussi. Sans entraînement ni équipement, elle part se perdre dans les montagnes de Californie en plein mois de décembre… pas la meilleure des idées non plus.
Quand enfin elle tombe sur Ian, elle croit d’abord trouver un ours. Mais non ! Il y a du poil certes, mais c’est bien un homme qu’on distingue derrière cette grosse barbe rousse. Et quel homme ! Je ne fais pas trop partie de ces lectrices faibles qui s’émerveillent devant les personnages masculins des romans… mais j’avoue que Ian a un petit quelque chose de Graou ! Sûrement la barbe (elle revient, je vous l’avais dit !) et le côté homme des bois « je me démerde tout seul dans mon petit cabanon ». On s’en doute, rustre et bourru au début, il s’adoucit considérablement au contact de Marcie.

Leur histoire est simple et facile, mais elle fait tellement de bien ! Bien sûr que je pense au premier tome de « Retour à Cedar Cove » quand je lis ça, car c’est typiquement le genre de roman beaucoup trop gentillet pour être réaliste, mais qui réconforte. Et quoi de mieux que la magie de Noël, de la neige et des cabanons isolés pour faire pétiller mon petit cœur en ce mois de décembre ? Je vous le demande…
 
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