Auteur : P. G. Wodehouse
Editeur : Omnibus
Collection: Omnibus
Editeur : Omnibus
Collection: Omnibus
Parution : 4 novembre 2010
Pages : -
Bertram Wooster, le narrateur, est un jeune oisif écervelé qui a l'art de se fourrer dans des situations inextricables. Heureusement, Jeeves, son majordome, est là et le tirera d'affaire après des péripéties et des rebondissements.
Mon avis
Il est rare que je m'arrête sur les conseils d'une cliente, car si je le faisais, je n'aurais même plus le temps de lire les livres qui m'ont intéressés dès le départ. Ma PAL atteindrait des sommets, et je suis sur que je pourrais en faire ma maison. Pourtant, quand je me baladais à Emaüs il y a de cela quelques mois, et que je suis tombée sur ce titre, je n'ai pas hésité une seconde. En effet, c'est une très, très bonne cliente qui n'arrêtait pas de m'en parler, elle commandait les intégrales pour ses amis, et les offrait à tous les gens qu'elle connaissait. De ce fait, je me disais que je passais certainement à côté de quelque chose. Et en effet, je passais à côté de Jeeves, tout simplement.
Imaginez qu'un grand lord anglais vous parle de lui, de sa vie, de ses amis. C'est à la fois raffiné et très pompeux, mais sans que vous ne puissiez rien faire vous restez hypnotisé par ses dires. Il pourrait vous parler de la couleur des peaux de bananes que vous seriez subjugué. C'est un peu comme ça que je décrirais l'écriture de Wodehouse. Dérangeante, mais terriblement attirante à la fois. Il vous exaspère de par ses termes et du non sens de la vie de son personnage principal, mais vous écoutez quand même.
En effet, la vie de ce Monsieur Wooster est aussi palpitante que mon dernier repas, mais vous avez envie d'arriver au dessert. Car bien que sa vie soi banale, vous avez envie de la connaître, il se passe toujours quelque chose, Wodehouse met un point d'honneur à vouloir vous divertir, et malgré la banalité des situations, il y parvient très bien.
Bien que ce ne soit pas réellement un roman en tant que tel, les chapitres formants plus de petites nouvelles qu'un véritable suivi, j'ai passé un très bon moment.
Les passages que j'attendais le plus été bien sur les moments ou le majordome Jeeves sort Monsieur Wooster des ennuis dans lesquels il s'est fourré, tout seul comme un grand et sans s'en rendre compte. Très fortuné ce Wooster, mais pas très malin. Les intrigues (oui parce qu'il y en a plusieurs) sont présentent durant tous les chapitres, premièrement comment Wooster peut-il être aussi bête ? Et deuxièmement comme va-t-il faire pour s'en sortir cette fois-ci ? Forcément Jeeves arrive, heureusement, toujours a temps. Et arrive à sortir son maître de situations très cocasses. L'originalité se retrouve dans la manière dont s'y prend Jeeves pour aider son maître.
On aimerait tous avoir un majordome comme lui, on n'aurait plus aucuns soucis à se faire vu qu'il arrive toujours à tout anticiper. Jeeves est un idéal, une forme de fantasme qui n'existe qu'en petite partie chez l'être humain. On se demande presque s'il a des sentiments à certains moments.
Une ambiance très british accompagne le tout, des campagnes anglaises et des cafés branchés. Bien que les situations deviennent au bout de la moitié du livre un peu lassante, c'est une lecture très diversifiante, qui m'aura changé de mes habitudes.
Mon avis
Il est rare que je m'arrête sur les conseils d'une cliente, car si je le faisais, je n'aurais même plus le temps de lire les livres qui m'ont intéressés dès le départ. Ma PAL atteindrait des sommets, et je suis sur que je pourrais en faire ma maison. Pourtant, quand je me baladais à Emaüs il y a de cela quelques mois, et que je suis tombée sur ce titre, je n'ai pas hésité une seconde. En effet, c'est une très, très bonne cliente qui n'arrêtait pas de m'en parler, elle commandait les intégrales pour ses amis, et les offrait à tous les gens qu'elle connaissait. De ce fait, je me disais que je passais certainement à côté de quelque chose. Et en effet, je passais à côté de Jeeves, tout simplement.
Imaginez qu'un grand lord anglais vous parle de lui, de sa vie, de ses amis. C'est à la fois raffiné et très pompeux, mais sans que vous ne puissiez rien faire vous restez hypnotisé par ses dires. Il pourrait vous parler de la couleur des peaux de bananes que vous seriez subjugué. C'est un peu comme ça que je décrirais l'écriture de Wodehouse. Dérangeante, mais terriblement attirante à la fois. Il vous exaspère de par ses termes et du non sens de la vie de son personnage principal, mais vous écoutez quand même.
En effet, la vie de ce Monsieur Wooster est aussi palpitante que mon dernier repas, mais vous avez envie d'arriver au dessert. Car bien que sa vie soi banale, vous avez envie de la connaître, il se passe toujours quelque chose, Wodehouse met un point d'honneur à vouloir vous divertir, et malgré la banalité des situations, il y parvient très bien.
Bien que ce ne soit pas réellement un roman en tant que tel, les chapitres formants plus de petites nouvelles qu'un véritable suivi, j'ai passé un très bon moment.
Les passages que j'attendais le plus été bien sur les moments ou le majordome Jeeves sort Monsieur Wooster des ennuis dans lesquels il s'est fourré, tout seul comme un grand et sans s'en rendre compte. Très fortuné ce Wooster, mais pas très malin. Les intrigues (oui parce qu'il y en a plusieurs) sont présentent durant tous les chapitres, premièrement comment Wooster peut-il être aussi bête ? Et deuxièmement comme va-t-il faire pour s'en sortir cette fois-ci ? Forcément Jeeves arrive, heureusement, toujours a temps. Et arrive à sortir son maître de situations très cocasses. L'originalité se retrouve dans la manière dont s'y prend Jeeves pour aider son maître.
On aimerait tous avoir un majordome comme lui, on n'aurait plus aucuns soucis à se faire vu qu'il arrive toujours à tout anticiper. Jeeves est un idéal, une forme de fantasme qui n'existe qu'en petite partie chez l'être humain. On se demande presque s'il a des sentiments à certains moments.
Une ambiance très british accompagne le tout, des campagnes anglaises et des cafés branchés. Bien que les situations deviennent au bout de la moitié du livre un peu lassante, c'est une lecture très diversifiante, qui m'aura changé de mes habitudes.
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