Auteur : Marie et Roselyne Bertin
Editeur : Rageot
Collection: Métis
Editeur : Rageot
Collection: Métis
Parution : 1er septembre 2004
Pages : 124
«Est-ce parce que mes parents sont restaurateurs que je suis gourmande et grosse ? Puisqu'il est question de rondeur, je vais te dire, cher journal, pourquoi j'ai pris l'initiative de t'écrire : je me mets au régime. Pour que mon surnom de Boudin ne me suive pas au lycée comme mon ombre, il faut que j'aie changé d'ici septembre. Je t'écrirai chaque fois que j'aurai perdu du poids. Tout commence aujourd'hui, avec 62 kilos et tous mes espoirs.»
Mon avis
Depuis quelques années déjà, j'aime lire des romans, des témoignages sur l'anorexie. Ca peut paraître étrange, bien que je sais ne pas être la seule, mais c'est ainsi. Cette fois je suis tombée sur un titre assez vieux dans la librairie ; Journal sans faim. La jeune fille qui nous parle à travers son journal se nomme Elise, et Elise commence à être obsédée par son poids le jour ou elle découvre qu'elle se fait appeler Boudin par les gens de son collège. Comme le lycée va commencer, elle compte bien perdre du poids. Au moins 10. Commence alors un régime dur et féroce. Rien ne lui est autorisé et quand elle n'a pas le choix de manger, c'est par un tour aux toilettes qu'elle se sent plus légère. Ce que j'ai aimé dans ce petit roman c'est le fait qu'il y ait deux temps ; quand Elise nous parle par son journal, et ou on vit sa vie raconter par une voix externe. C'est une descente en enfer, comme dans Zouck de Bottero. Contrairement à ce dernier, dans Journal sans faim c'est une fin plutôt heureuse qui nous attend, avec une prise de conscience : « Vous charriez les filles ! Elle est maigre comme un clou. Maigre et moche. Elle a couper ses cheveux et elle est triste. Moi les filles j'aime bien qu'elles soient un peu... J'ai bon goût, j'aime les jolies filles ». J'espère qu'Elise va trouver le juste milieu, mais comme elle le dit si bien, il y a toujours la peur de retomber, et de devoir tout recommencé, dans les deux sens.
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