mercredi 18 janvier 2012

Je, François Villon

Auteur : Jean Teulé
Editeur : Pocket
Collection: Best
Parution : 1er mars 2007
Pages : -

Il est peut-être né le jour de la mort de Jeanne d'Arc. On a pendu son père et supplicié sa mère. Il a étudié à l'université de Paris. Il a joui, menti, volé dès son plus jeune âge. Il a fréquenté les miséreux et les nantis, les curés, les assassins, les poètes et les rois. Aucun sentiment humain ne lui était étranger. Des plus sublimes aux plus atroces, il a commis tous les actes qu'un homme peut commettre. Il a traversé comme un météore trente années de l'histoire de son temps. Il a ouvert cette voie somptueuse qu'emprunteront à sa suite tous les autres poètes : l'absolue liberté.

Après Rimbaud et Verlaine, Jean Teulé ne pouvait mieux clore son voyage en Poésie qu'en endossant avec orgueil et humilité les haillons magnifiques de François Villon.



Mon avis

Après le « Magasin des suicides » je m'attaque à celui-ci, totalement différent, mais toujours garni d'humour noir, comme m'y a habitué Jean Teulé. D'ailleurs le « Montespan » m'attend encore. A part quelque haut le cœur en le lisant pendant mon diner le texte coule de source. Les bêtises et conneries que font François et ses amis m'ont assez dégouter par moment. D'ailleurs Villon passe vraiment pour une personne sans cœur, alors que tapi au fond de lui il en a un, petit mais il en a un. Ce que j'ai trouvé gigantesque, c'est que lui peut faire n'import quelles conneries il ne sera jamais exécuté, alors qu'on assiste, avec tous les détails, aux mises à mort de ses compagnons.
J'ai trouvé ce roman très chouette, bien que les poème en langue française de 1400 ne soit pas toujours facile à comprendre, heureusement Teulé nous met la traduction.

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